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Au sommet européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy a souligné "l'unité" des Vingt-Sept pour une meilleure régulation économique, avant le G20 de Londres. Et annoncé que l'UE se dit prête à renflouer le FMI à hauteur de 75 milliards d'euros.
Réunis pour préparer le G20 de Londres, qui se tiendra début avril, les membres de l’Union européenne (UE) se sont mis d’accord pour légiférer sur les conclusions du rapport Larosière d’ici à la fin de 2009, comme le souhaitait la France. Ce rapport préconise une supervision européenne de l’économie.
En conférence de presse, le président français Nicolas Sarkozy a salué cette décision : "Je crois pouvoir dire que c'est historique. Cela fait des années qu'on n'arrive pas à s'en sortir, avec une régulation molle."
Les Vingt-Sept iront au G20 pour défendre l’idée d’une meilleure régulation de l’économie. Ils devront négocier avec les États-Unis, qui font pression pour que l’UE adopte plutôt un plan de relance.
Le président français a par ailleurs assuré que les Vingt-Sept étaient "unis" pour atteindre des "objectifs ambitieux" au G20.
Sarkozy s’explique sur Renault
Nicolas Sarkozy s’est également expliqué sur le malentendu entre Paris et la Slovénie, au sujet la relocalisation de la production de la Clio 2 Campus à Flins (Yvelines).
"L'usine (Renault) de Slovénie tourne à plein, donc il ne s'agit pas de supprimer des emplois en Slovénie", a affirmé M. Sarkozy. Le chef de l’État s’est félicité de la décision de Renault et a précisé que 400 emplois seront créés en France.
La Commission européenne a indiqué vendredi vouloir "demander des explications" à la France après cette annonce.
75 milliards d'euros pour le FMI
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a confirmé que les Vingt-Sept s’étaient mis d’accord pour renflouer le Fond monétaire International (FMI) à hauteur de 75 milliards d'euros.
Les Européens ont également surmonté leurs divisions quant à l’aide à apporter aux pays d’Europe centrale et aux États baltes en difficultés. Le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, a déclaré lors de la conférence de presse que "la décision (avait) été prise de relever le fonds à 50 milliards d'euros". Fin 2008, ce "mécanisme d'assistance financière à moyen terme à la balance des paiements" avait déjà été plus que doublé, pour être porté de 12 milliards à 25 milliards d'euros.