Alors que les tensions entre Bagdad et Ankara sont vives depuis plusieurs mois, l'Irak a interdit, mardi, l'atterrissage de l'avion transportant le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz (photo) à Erbil, capitale du Kurdistan irakien.
Victime des tensions exacerbées entre Bagdad et Ankara, l'avion transportant le ministre turc de l’Énergie, Taner Yildiz, n’a pas eu le droit d’atterrir dans la ville d’Erbil, capitale du Kurdistan, région autonome du nord de l’Irak. L'appareil a dû atterrir à Kayseri, dans le sud-est de la capitale turque.
Le spectre d'un conflit ethnique
De son côté, alors que de nombreux griefs opposent Bagdad et Erbil, Ankara s’est rapproché de l’administration autonome kurde du Nord irakien. Au cœur des tensions entre le gouvernement central et la région autonome : l’exploitation des hydrocarbures. Le gouvernement irakien reproche au Kurdistan de signer des contrats avec des compagnies pétrolières étrangères en se passant de son aval.