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Les premiers réfugiés irakiens arrivent sur le sol allemand

Un premier groupe de 122 réfugiés irakiens en provenance de Syrie est arrivé à Hanovre, en Allemagne. Le gouvernement d'Angela Merkel s'est engagé à accueillir 2 500 réfugiés, soit un quart de ceux qui s'installeront dans l'Union européenne.

AFP - Un premier groupe de 122 réfugiés irakiens, sur un total de 2.500 attendus, est arrivé mercredi à l'aéroport de Hanovre (nord de l'Allemagne), en provenance de Syrie, a constaté l'AFP.

Les réfugiés, pour l'essentiel des femmes et des enfants âgés de un à 79 ans, vont être conduits dans un camp de transit, dans la région de Göttingen, à une centaine de kilomètres au sud de Hanovre, avant d'être répartis dans les différents Etats régionaux.

Le secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, Peter Altmaier, a déclaré en les accueillant: "nous souhaitons qu'ils deviennent des habitants fiers et heureux de notre pays".

L'Allemagne s'est engagée en novembre à accueillir 2.500 Irakiens, soit un quart des 10.000 réfugiés qui s'installeront dans l'Union européenne.

L'arrivée des autres réfugiés, provenant de camps en Syrie et en Jordanie, dont des chrétiens et autres représentants de minorités persécutées, devrait s'étaler sur plusieurs semaines, au rythme moyen de 500 par mois.

En avril 2008, le ministre allemand de l'Intérieur, Wolfgang Schäuble, avait appelé les pays européens à offrir un refuge aux chrétiens irakiens, mais sa proposition avait été rejetée par l'UE qui ne souhaitait pas privilégier une catégorie particulière.

Les réfugiés vont rester au moins deux semaines dans ce camp de transit, mais certains y passeront même trois mois, le temps de prendre des cours d'allemand et d'"intégration".

Ils bénéficieront d'un titre de séjour et d'un permis de travail valable 3 ans, et toucheront, tant qu'ils n'auront pas d'emploi, des aides sociales.

L'organisation d'aide aux réfugiés Pro Asyl a pour sa part réclamé que l'Allemagne et l'UE accueillent plus de réfugiés. Le nombre de ceux qui ont besoin d'être reçus est "bien plus important" que les 10.000 acceptés par l'Union européenne, a-t-elle assuré.