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"La lady et le gentleman"

Presse internationale, Mardi 20 novembre. Au menu de la presse internationale ce matin, la poursuite du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, la visite de Barack Obama à Aung San Suu Kyi, et une info sur la crise de la quarantaine.

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On commence cette revue de presse internationale avec la poursuite du conflit entre Israël et les islamistes du Hamas dans la bande de Gaza.
Le conflit se poursuit, et avec lui les efforts de la diplomatie internationale pour faire taire les armes. La paix, le dialogue, voilà ce que demande le réalisateur israélien Avner Fainguelernt. Il vit dans un kibboutz tout près de Gaza, et il signe ce matin une tribune sur le site du Yediot Aharanot: «Essayez de parler au Hamas», un plaidoyer à l’intention du gouvernement israélien, qu’il accuse de faire payer à lui et à ses compatriotes, «le prix horrible de la vie sans vitalité». «En tuant le chef du Hamas Ahmmed Al Jabari, tente de se conforter une nouvelle fois dans l’idée qu’il n’y a personne à qui parler côté palestinien». Avner Fainguelernt se désole de ce qu’il tient pour une «tradition» désormais bien établie, côté israélien, et qui consisterait à «assassiner quiconque émerge comme une figure pouvant amener les Palestiniens et les Israéliens à une sorte de solution dans cette région coupée et déchirée». «Les dirigeants israéliens, écrit-il, ont essayé toutes les armes possibles, sauf le dialogue».
La paix, le dialogue, voilà ce qu’aurait aimé connaître le Palestinien Jamal Daloo. Il vient de perdre les représentants de quatre générations de sa famille dans l’attaque de sa maison de Gaza. La plus âgée avait 83 ans, le plus jeune deux ans. Sa femme, son fils, sa belle-fille, une de ses sœurs et quatre de ses petits-enfants sont morts. «Ce que disent les Israéliens, ce sont des mensonges, aucun responsable du Hamas n’avait trouvé refuge chez moi», affirme-t-il dans The Independent, après que Tsahal a justifié de cette manière le bombardement de sa maison. «C’est un prétexte, dit-il. Ils - les Israéliens - ne se préoccupent pas de la vie des gens».
En Birmanie, Barack Obama a rencontré hier Aung San Suu Kyi. Une visite historique.
C’était la première fois qu’un président américain en exercice se rendait dans le pays,  pour rencontrer, au passage, «la» figure historique de l’opposition birmane, Prix Nobel de la paix comme lui. L’image de cette rencontre ô combien symbolique est partout dans la presse internationale ce matin, notamment à la Une du South China Morning Post de Hong Kong, qui titre sur la façon dont le président américain a salué le léger «frémissement» démocratique birman.
Barack Obama poursuit cette tournée asiatique au Cambodge, où il a appelé cette fois le Premier ministre, Hun Sen, à organiser des élections libres et à relâcher les détenus politiques. «Plus de démocratie au Cambodge en particulier, et en Asie en général, plaide cette autre tribune, une lettre ouverte du représentant des victimes des Khmers rouges au président Obama, publiée par The Phonom Penh Post. Une lettre qui demande également  au président Obama de reconnaître la responsabilité américaine dans les bombardements illégaux qui ont coûté la vie à un demi-million de Cambodgiens et créé les conditions du génocide des Khmers rouges.
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