logo

Les Bleus veulent confirmer face à l’Italie

Après le champion d'Europe, le vice-champion ! Rassurée par son match nul en Espagne il y a un mois (1-1), l'équipe de France espère confirmer son élan, ce mercredi, face à son vieux rival italien à l’occasion d’un match amical à Parme.

Affronter la Nazionale représente toujours un moment particulier pour les Français. Le souvenir des dernières confrontations, la finale de l'Euro-2000 ou celle, tragique pour les Bleus, du Mondial-2006, sont, en effet, encore dans toutes les mémoires.

Pour le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, imprégné de la culture tactique italienne (il a été joueur de la Juventus Turin de 1994 à 1999 puis entraîneur du club en 2006-2007), ce match amical face au finaliste de l'Euro-2012 aura aussi une saveur particulière.

"L’Italie serait un bel exemple à suivre", a ainsi reconnu Didier Deschamps à Clairefontaine avant de se rendre à Parme où aura lieu ce mercredi l’ultime rendez-vous des Bleus en 2012. "(Le sélectionneur italien Cesare Prandelli) a surtout modifié la philosophie de jeu de cette équipe. Avant, les Italiens défendaient bien et étaient très réalistes, a-t-il dit. Cela a beaucoup surpris pendant l'Euro de voir cette Italie qui prenait plus de risques."

Bizarrement, les joueurs italiens et français se connaissent mal. Peu d'entre eux ont traversé les Alpes dans un sens ou dans l'autre pour évoluer dans le championnat d'à côté. Une fois n'est pas coutume, il y aura plus de "Français" en équipe d'Italie - dans laquelle figurent le milieu de terrain Marco Verratti et le gardien Salvatore Sirigu, tous deux du PSG - que d'"Italiens" en équipe de France. Aucun des 23 sélectionnés par Didier Deschamps et quasiment aucun sélectionnable ne joue en Serie A, un débouché traditionnel il y a encore quelques années pour les Bleus en exil. Sur les 23, seuls trois d'entre eux, Patrice Évra, Yoann Gourcuff et Jérémy Ménez, sont un jour passés par l'Italie. Et encore : seul le troisième s'est imposé en première division, à l'AS Rome, avant de rejoindre le PSG.

Garder le moral au beau fixe

Après avoir rallumé la flamme bleue chez les supporteurs français en tenant tête aux champions du monde et d'Europe à Madrid, l’ancien entraîneur de l’OM goûterait moyennement une rechute qui anéantirait tout le capital-confiance engrangé en l'espace de 90 minutes en Espagne.

"DD", privé de Karim Benzema, blessé, a ainsi quasiment reconduit les mêmes joueurs qu'en octobre, n'entrouvrant la porte des Bleus qu'à deux nouveaux, Yoann Gourcuff et Dimitri Payet, avant les défections de Christophe Jallet et de Gaël Clichy, remplacés par Anthony Réveillère et Benoît Trémoulinas.

En l'absence de l'attaquant n°1 des Bleus, Olivier Giroud a ainsi une belle carte à jouer. Le héros de Madrid commence enfin à trouver ses marques avec Arsenal et il serait de bon ton qu'il vienne titiller dans la hiérarchie le buteur du Real, muet en sélection depuis le 5 juin. En défense, la charnière Koscielny-Sakho avait montré une belle entente en Espagne. Sa survie dépendra également de la manière dont elle parviendra à contrer les assauts de Balotelli ou d'El-Shaarawy, les deux fers de lance de l'attaque de Cesare Prandelli.

Il serait donc bon ton pour les Bleus, qui joueront en blanc contre les Azzurri, de réaliser un match de qualité pour passer l'hiver avec la jauge de confiance au maximum avant de repartir dans les matches de qualification pour la Coupe du monde 2014, en mars, contre la Géorgie et l’Espagne.

L'équipe d'Italie: Sirigu - Maggio, Barzagli, Chiellini (cap.), Balzaretti - Montolivo, Verratti, Marchisio - Candreva, Balotelli, El Shaarawy

L'équipe probable de la France: Lloris (cap.) - Debuchy, Koscielny, Sakho, Evra - Capoue (ou Cabaye), Matuidi - Ménez (ou Sissoko), Valbuena, Ribéry - Giroud

FRANCE 24 avec dépêches

Tags: Italie, Football, Bleus,