logo

"CIA, adultère & Cie"

Presse internationale, Mardi 13 novembre. Au menu de la presse internationale ce matin, le scandale Petraeus, et ses multiples rebondissements. Et aussi: la reprise des hostilités sur le plateau du Golan, et le bras de fer Obama/Netanyahou sur l’Iran.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook
On commence cette revue de presse internationale avec le scandale Petraeus, aux Etats-Unis. David Petraeus, qui a démissionné la semaine dernière de son poste de directeur de la CIA en raison d'une liaison extraconjugale.
D’après l’ancien porte-parole de David Petraeus, c’est une liaison que l’ex-patron du renseignement américain dit aujourd’hui «regretter à beaucoup d'égards», mais selon The Washington Post, c’est une histoire que le général aurait espéré garder secrète jusqu’au bout, tout comme il aurait espéré garder son poste. Bref, jusqu’à l’enquête du FBI qui l’a révélée au grand jour, la liaison de David Petraeus avec sa biographe, Paula Broadwell, ne lui aurait pas semblé constituer un motif suffisant pour quitter la CIA, et c’est un fait qui suscite l’indignation outre-Atlantique, où on ne badine pas avec l’adultère. C’est même considéré comme un crime, selon le code de la justice militaire américaine.
L’affaire, on le rappelle, a été déclenchée par une plainte pour harcèlement de Jill Kelley, une amie de Petraeus que Paula Broadwell soupçonnait d’entretenir une liaison avec le général, et à laquelle elle avait envoyé plusieurs mails menaçants. Un vrai sac de nœuds qui se complique encore un peu plus ce matin, puisque toujours selon The Washington Post, un responsable du Pentagone aurait déclaré que le FBI avait également découvert 30.000 pages de correspondance entre le général John Allen, le commandant américain de l’OTAN en Afghanistan, et Jill Kelley. Des mails «inappropriés» dont le contenu n’a pas été révélé pour le moment, mais qui prouveraient l’existence d’une relation «personnelle» entre le général Allen et cette femme.
La démission du général Petraeus intervient au plus mauvais moment, selon la presse américaine, qui s’interroge sur le «timing» de ces révélations. The New York Times rapportait hier que de hauts responsables du FBI et du département de la Justice étaient au courant de l'affaire depuis l'été dernier, mais qu’ils n’en avaient  informé personne jusqu'à la semaine dernière. De quoi nourrir quelques interrogations, relayées ce matin par The International Herald Tribune, qui explique que l’affaire ne pouvait pas plus mal tomber, à un moment où la commission d’enquête du Congrès a décidé de se pencher sur les circonstances de l’attaque de Benghazi qui a coûté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur Chris Stevens, à un moment crucial, également, de la guerre secrète qui oppose les Etats-Unis à l’Iran, et à un moment, aussi, où la nouvelle Administration Obama envisage un rôle plus actif en Syrie.
On passe maintenant au Proche-Orient, où un mortier syrien est tombé, hier, sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël. L’Etat hébreu qui a déclenché une riposte de l'armée israélienne. L’image de l’explosion d’hier est à la Une du International Herald Tribune, qui rappelle qu’aucun incident n'avait eu lieu entre forces israéliennes et syriennes depuis près de 40 ans sur le plateau du Golan.
Israël, et son premier ministre Netanyahou qu’on retrouve encore dans ce dessin du China Daily. Il est question cette fois du dossier iranien sur lequel le Premier ministre israélien et le président Obama sont opposés. On les voit se rencontrer de nouveau,  et chacun a la même pensée: «Oh non, pas lui, encore».
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.