Après les hésitations du PS pour proclamer le nom du vainqueur de l'élection de son premier secrétaire, Ségolène Royal a demandé un nouveau vote. Pour Martine Aubry, qui l'emporte de 42 voix, ce nouveau scrutin "n'a pas de raison d'être".
Retrouver notre dossier : "Le Parti socialiste en quête d'un nouveau souffle"
Regardez notre reportage "Dans un bastion du 'Tout sauf Ségolène' "
PARIS, 22 novembre (Reuters) - Les partisans de Ségolène Royal réclament la tenue d'un nouveau tour de scrutin jeudi
prochain pour départager leur candidate et Martine Aubry, qui postulent à la direction du Parti socialiste, a annoncé Jean-Pierre Mignard, avocat et proche de l'ex-candidate à l'Elysée.
"Il est impossible au nom du respect que l'on doit aux militants et aux Français de se contenter de résultats contestés et contestables", a-t-il dit à la presse dans la nuit de vendredi à samedi.
"C'est pourquoi Ségolène Royal fait la proposition de revoter, c'est la seule proposition digne et acceptable à ce jour", a-t-il ajouté.
Les 233.000 adhérents socialistes étaient appelés vendredi à décider qui de Martine Aubry ou de Ségolène Royal deviendrait la première femme à diriger la formation.
Mais les résultats sont extrêmement serrés et la direction du PS s'est déclaré dans l'incapacité de proclamer pour
l'instant le vainqueur du duel. Les deux camps se sont enfoncés eux dans l'affrontement, les royalistes contestant la victoire que revendique le camp Aubry.
Ségolène Royal, a poursuivi Mignard, est victime au sein du Parti socialiste d'une "situation d'empêchement (...) qui a
connnu son exaspération aujourd'hui".