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"Goodbye Emmanuelle"

Presse française, Vendredi 19 octobre. Au menu de la presse française ce matin : la disparition d'une icone de l'érotisme, la reconnaissance prévisible de la responsabilité française lors des événements du 17 octobre 1961 et puis le phénomène Valls.

C'est la fin d’un tabou dit Libération. Le tabou des événements du 17 octobre 1961. Des Algériens manifestaient à Paris pour l'indépendance dans leur pays avant que la police n'intervienne. Bilan, au moins 100 morts. "L’aveu, enfin d’un crime d’Etat". Et ce que nous explique Libération, c’est qu’il n’y a rien de très surprenant à ce que François Hollande assume officiellement cette position. Trois raisons : dès le lendemain de sa victoire à la primaire, celui qui n’était encore que le candidat était allé témoigner de sa solidarité aux familles endeuillées. Pendant la campagne, il avait signé l’appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie lancé par Médiapart. Et puis c’est à Alger qu’il fait son stage de 1ere année quand il étudie à l’ENA. Le Figaro en revanche choisit de donner la parole à ceux qui ne sont pas satisfaits par cette reconnaissance. François Fillon et certains représentants de rapatriés d'Algérie.
L’autre grand titre de la presse française ce matin, c’est la disparition de l'actrice qui était pour beaucoup Emmanuelle, Sylvia Kristel. Emmanuelle au 7eme ciel titre Libération. Le Parisien, revient lui sur le phénomène de société qu’a été ce film. Un film qui a fait tomber des tabous dans une France qui était encore vieillotte.
Il est partout : Manuel Valls, le ministre français de l'Intérieur. Populaire alors que le Président et le Premier ministre sont au plus bas. "C'est LE paradoxe du moment" titre le Monde. Probleme : dans le Parisien, on apprend qu’un sarkoboy chuchote à l’oreille de Manuel Valls : Alain Bauer, le criminologue. Les 2 hommes se connaissent depuis trente ans. Manuel Valls est même le parrain du deuxième fils d'Alain Bauer. Serait-ce LA faiblesse d'un Manuel Valls qu'on dit premier ministrable ?