![Cannabis : la boulette dans la chaussette du gouvernement Cannabis : la boulette dans la chaussette du gouvernement](/data/posts/2022/07/17/1658072377_Cannabis-la-boulette-dans-la-chaussette-du-gouvernement.jpg)
Dans la revue de presse française, le débat sur la dépénalisation du cannabis, la géographie de la crise et le retour des Lejaby.
A la une des quotidiens nationaux, encore et toujours la boulette de Vincent Peillon et sa proposition de rouvrir le débat sur la dépénalisation du cannabis.
Le Parisien-Aujourd’hui en France se demande: dépénaliser, cela changerait quoi ?
La loi française est l’une des plus répressives en Europe, et pourtant, les ados français sont les plus gros consommateurs de cannabis : 24% des 15-16 ans ont consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours.
Une fois encore le cannabis provoque le débat. Un débat éminemment explosif même et d’abord pour la gauche.
Et ce cafouillage n’a évidemment pas échappé au Figaro qui y voit un nouveau raté politique. La majorité, c’est "l’auberge espagnole" pour le quotidien, on y vient avec ses propres idées.
C’est la cacophonie au gouvernement, et cette fois, ce n’est plus le Figaro, mais Libération qui le dit.
Le Monde, quant à lui, s’intéresse aux nouvelles fractures sociales liées à la crise. On connaissait "Paris et le désert français", il faudrait peut être désormais dire les grandes métropoles et le désert des petites villes françaises.
Une nouvelle géographie de la crise, avec des zones d’emploi très vulnérables, d’anciens bassins industriels à l’agonie autour de villes moyennes comme la Lorraine, la Picardie, La Franche-Comté ou la Haute-Normandie.
La situation ne date pas d’hier mais aujourd’hui s’ajoute un nouveau paramètre : jusque-là ces bassins industriels étaient maintenus sous perfusion grâce aux emplois publics, des emplois qui permettaient de maintenir un tissu économique. Or, avec l’assèchement des services publics et la baisse du nombre de fonctionnaires, explique Le Monde, la situation devrait devenir intenable.
Heureusement, les salariés s’organisent, parfois avec succès. Le Parisien-Aujourd’hui en France reparle des Lejaby : un atelier haute-couture a été lancé hier avec 24 salariés, la plupart des anciens de chez Lejaby.