
Battu samedi lors de la 2e journée de Ligue 1 sur la pelouse de Lorient (2-1), le champion de France en titre Montpellier ne compte aucune victoire en ce début de saison. Au contraire de Lyon (deux victoires), qui a disposé de Troyes (4-1).
REUTERS - Dans la torpeur caniculaire qui écrasait les pelouses de Ligue 1 samedi, l’Olympique lyonnais a soufflé le chaud et le froid dans son enceinte de Gerland face à Troyes avant de s’imposer sur le score de 4-1 pour le compte de la deuxième journée.
Plusieurs joueurs ont résisté au choc thermique: le Lorientais Jérémie Aliadière, qui a fait chuter Montpellier (2-1), ou Etienne Capoue, premier buteur de son équipe contre Saint-Etienne (2-1).
Le milieu de terrain qui a honoré mercredi sa première sélection en Bleu face à l’Uruguay a conclu sa folle semaine par un but à la 35e minute avant de rater un penalty.
Peu importe: Wissam Ben Yedder avait mis les Toulousains à l’abri (59e), si bien que le penalty converti par Max-Alain Gradel ne pouvait plus inverser le cours des événements (90e+2).
Jérémie Aliadière a, quant à lui, inscrit son deuxième but en deux matches et offert une belle prise aux Merlus, d’autant plus belle que la victoire était inespérée au Moustoir.
Alain Traoré (90e+2) et l’ancien Gunner d’Arsenal (90e+4) ont marqué au-delà du temps réglementaire alors que les Lorientais étaient menés depuis la 37e minute et un but de l’Argentin Emanuel Herrera.
L’attaquant lorientais de 29 ans, annoncé à son adolescence comme l’une des futures étoiles du football français, a suivi une trajectoire brisée par des blessures à répétition.
Autre espoir déchu, Yoann Gourcuff n’aura passé samedi que onze minutes sur le terrain avant de sortir sur blessure.
Jusque-là, l’ancien milieu de terrain du Milan AC suivait une courbe ascendante cet été au point de faire naître l’espoir de le voir retrouver son niveau perdu. Mais son genou droit n’a pas résisté à un choc avec Benjamin Nivet en tout début de match.
Le joueur a tenté de tenir sa place mais le mal était fait, comme en témoignait sa démarche claudiquante.
Meilleur début de saison depuis sept ans
Les grimaces du défenseur Cris, coupable de quelques passes hasardeuses, ont donné l’impression que Yoann Gourcuff serait vite rejoint dans les vestiaires. Le Brésilien de 35 ans a toutefois tenu sa place jusqu’à la 85e minute.
Il a alors passé le relais au nouveau venu Milan Bisevac, arrivé cette semaine en provenance du Paris Saint-Germain.
Son ancien collègue en club, Jean Christophe Bahebeck, prêté cet été à Troyes par le PSG, a ouvert le score deux minutes après le retour des vestiaires.
Mais le vent, certes rare dans le stade, a fini par tourner en faveur de Lyon. Bafétimbi Gomis à la 50e puis à la 92e, et Michel Bastos, d’un spectaculaire retourné acrobatique à la 65e minute, ont redonné l’avantage aux Lyonnais.
Lisandro Lopez, qui avait raté un penalty plus tôt dans le match, a quant à lui fait oublier sa bourde à deux minutes de la fin du temps réglementaire.
Entre temps, le Troyen Julien Faussurier écopait d’un carton rouge pour un contact jugé trop viril avec Cris.
« On était long au démarrage », a reconnu le gardien lyonnais Hugo Lloris.
« Je ne pense pas que ce soit juste la chaleur qui a causé ça. On a eu du mal à mettre du rythme. On avait toujours une ou deux touches de trop dans notre jeu.
Ça permettait à l’adversaire de pouvoir revenir », a-t-il analysé après le match.
Lyon a ainsi signé une deuxième victoire en deux matches. Il faut remonter à l’époque glorieuse du club, et plus précisément à l’été 2005, pour retrouver la trace d’un début de saison aussi bien négocié.
Bastia, revenu cette saison dans l’élite, réussit un démarrage aussi fort, avec une victoire 2-1 contre une équipe de Reims réduite à neuf.
Brest a obtenu sa première victoire aux dépens d’Evian (1-0), tandis que Valenciennes et Nice n’ont pas réussi à se départager dans le Nord (0-0).