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Presse française, Mercredi 4 juillet. Au menu de la presse française ce matin, les perquisitions au domicile et au bureau de Nicolas Sarkozy, dans l’enquête sur les soupçons de financement illicite de sa campagne de 2007, le discours de Jean-Marc Ayrault, Hollande et l’Afrique, et Yasser Arafat.

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On commence cette revue de presse française avec les perquisitions qui ont eu lieu hier au bureau et au domicile de Nicolas Sarkozy.
Ca s’est passé hier matin à l’aube, alors que l’ex-président se trouve en vacances au Canada avec sa famille, et c’est à la Une du Parisien , qui propose de nous dire pourquoi ces perquisitions ont eu lieu, et pourquoi maintenant. Le président n’est plus couvert par l’immunité liée à son statut de chef de l’Etat depuis le 15 juin, et le juge qui mène depuis des mois l’enquête sur des soupçons de financement illicite de sa campagne de 2007, dans l’affaire Bettencourt, a donc désormais les mains libres.
Jean-Marc Ayrault, héros du jour, qui fait la Une, également, de Libération . Pour le journal, le Premier ministre serait en train de «réaffirmer l’importance de Matignon», éclipsé pendant le précédent quinquennat - le signe que les choses ont changé d’après Libé, pour qui «il était frappant (hier) d’écouter la différence avec «l’activisme brouillon», les excès de langage, les mauvaises manières, ou encore le culte de l’argent des années Sarkozy».
Oui les choses ont changé, s’accorde à reconnaître le Figaro, mais sans doute pas pour le meilleur. Le journal titre sur le mantra de la majorité: «les impôts d’abord», et explique que le gouvernement n’a pas précisé comment il comptait faire des économies sur les dépenses publiques. Bref, tout cela serait «un peu flou». Le Figaro dénonce aussi les promesses de concertation de Jean-Marc Ayrault.
A voir également ce matin, l’agenda africain de François Hollande, qui a promis de rompre avec la «Françafrique», mais n’a pas encore expliqué, note le Figaro , en quoi va consister exactement la rupture promise. Le journal revient également sur le coup d’état au Mali, en expliquant que Paris, comme Washington, se montre réservé face à l’idée d’une intervention militaire africaine.
C’est un projet en tout cas en faveur duquel Alpha Condé a plaidé auprès de François Hollande, lors de leur rencontre il y a deux jours. Le président guinéen a accordé une interview à Libération où il dit notamment «bien connaître» le président, qu’il trouve «très jovial».
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