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Pour cette 99e édition de la Grande Boucle qui s'élance ce samedi de Liège, Bradley Wiggins fait figure de favori. Âgé de 32 ans, le cycliste se verrait bien devenir le premier Britannique à remporter la prestigieuse course.

En 2011, Cadel Evans devenait le premier Australien à s’imposer sur le Tour de France. Cette année, pour la 99e édition, Bradley Wiggins voudrait que ce soit son Tour. Le leader de l’équipe Sky se dit déterminé à "écrire l'Histoire" et à devenir ainsi le premier Britannique à remporter la Grande Boucle.

En l’absence de l'Espagnol Alberto Contador (suspendu) et du Luxembourgeois Andy Schleck (blessé), l’horizon s’ouvre pour de nombreux coureurs, dont l’impressionnant Bradley Wiggings qui fait figure de favori. Impatient d’être sur la route, le Britannique de 32 ans se déclarait "en bonne forme" à la veille du prologue de 6 400 mètres à Liège.

Point fort : son équipe

Le Londonien a accompli un parcours quasi sans-faute cette année. Hormis le Tour de Catalogne qu'il a abandonné dès la troisième étape, il a dominé les trois grandes courses par étapes dans lesquelles il s'était aligné : le Paris-Nice en mars, le Tour de Romandie fin avril et le Critérium du Dauphiné début juin. "C’est son année", répètent à tour de bras les directeurs sportifs des différentes équipes. Le point fort du coureur reste incontestablement son équipe, un groupe sans faiblesse entre Boasson Hagen, Froome, Porte, Rogers, mais aussi Siutsou.

Bradley Wiggins n'a disputé cette saison que des courses par étapes, préférant renoncer à toutes les classiques pour se focaliser sur la préparation du Tour. Au vu du parcours de la Grande Boucle qui accorde, cette année, une large part aux contre-la-montre (plus de 100 kilomètres ) entre le prologue de Liège et les "chronos" de Besançon et Chartres, le rouleur Wigging semble avantagé, tout comme celui qui devrait être son grand rival sur cette édition, Cadel Evans.

Point faible : la pression

L’Australien a l'avantage d'avoir déjà gagné, contrairement à Wiggins, contraint à l’abandon l’an passé en raison d’une fracture de la clavicule. "Je sais que je peux le faire", répète l'Australien de 35 ans, longtemps catalogué "éternel deuxième" jusqu'à son titre mondial de 2009 suivi d'une victoire sans bavures lors du Tour de France 2011. En retrait par rapport à son rival dans les contre-la-montre, le tenant du titre a pour lui une plus grande expérience en tant que leader, un opportunisme aiguisé par les années et une qualité technique supérieure dans les descentes.

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Par ailleurs, le Britannique est en train de goûter à la pression qu’il va devoir gérer tout au long du parcours. "Etre dans cette position [de favori], comme certains de mes héros comme Miguel Indurain, c’est incroyable ! En Angleterre, on ne parle que de football et le rêve de tous les gamins est de soulever la coupe à Wembley. Ici, c’est mon Wembley", a asséné Wiggins.