Chypre va faire appel à l'aide financière de la zone euro pour renflouer son secteur bancaire, qui est étroitement lié à l'économie grecque. Le montant nécessaire aux banques chypriotes pourrait atteindre 4 milliards d'euros.
REUTERS - Chypre va solliciter une aide financière de l’Union européenne à travers le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou le futur Mécanisme européen de stabilité (MES), a annoncé lundi le gouvernement de Nicosie dans un communiqué.
Le gouvernement a indiqué que le plan de sauvetage était destiné à réduire les risques liés à l’exposition du secteur financier à la crise grecque, argument mis en avant un peu plus tôt par Fitch pour expliquer le déclassement de la note de l’île en catégorie spéculative BB+. (voir )
« L’objectif de l’aide demandée est de limiter les risques pour l’économie chypriote, notamment ceux qui résultent des retombées négatives de l’exposition de son secteur financier à l’économie grecque », explique le texte, qui ne précise pas le montant de l’aide.
Fitch a estimé les besoins de Nicosie à quelque quatre milliards d’euros.
Chypre est le quatrième pays de l’UE à demander un plan de sauvetage, après la Grèce, l’Irlande et le Portugal. L’Espagne a également sollicité une aide pour ses banques.
Nicosie a également annoncé la semaine dernière avoir formulé une demande d’aide à Moscou, qui lui a déjà prêté 2,5 milliards d’euros en 2011.