![Pologne et Grèce font match nul au terme d'une rencontre animée Pologne et Grèce font match nul au terme d'une rencontre animée](/data/posts/2022/07/17/1658054819_Pologne-et-Grece-font-match-nul-au-terme-d-une-rencontre-animee.jpg)
En match d’ouverture de l’Euro-2012, la Pologne concède un match nul décevant face à la Grèce (1-1). Un match complètement fou avec un carton rouge et un pénalty raté côté grec, et l'exclusion du gardien côté polonais.
REUTERS - Le stade comble de Varsovie était prêt à célébrer vendredi l'ouverture de son Euro, mais la Grèce est venue doucher l'enhousiasme de la Pologne et de 56.000 supporters en accrochant un nul 1-1 lors du match d'ouverture.
Après une courte cérémonie, colorée et bon enfant, les Polonais sont entrés tambour battant dans la rencontre et ont montré pendant un gros quart d'heure qu'ils avaient à coeur de prolonger la fête.
Mais ils se sont étiolés à mesure que le temps passait et le résultat de ce premier match du groupe A, marqué par deux expulsions, est finalement un moindre mal car la Grèce a eu l'opportunité de rejouer le scénario de 2004, quand elle avait battu le pays organisateur - le Portugal - d'entrée de jeu.
"On est toujours en course. Si nous jouons comme nous l'avons fait en première période nous pourrons gagner les deux prochains matches", a réagi le buteur polonais Robert Lewandowski.
"Les Grecs n'avaient rien à perdre. Ils étaient à dix, ils ont tenté et ils ont marqué (...) Il y avait une grosse pression sur notre jeune équipe. Nous n'avons pas l'expérience des Grecs", a complété son sélectionneur, Franciszek Smuda.
Fidèle à la recette qui a fait leur gloire européenne il y a huit ans, les Grecs se sont retranchés dans leur camp dès le coup d'envoi et ont laissé le ballon à leurs hôtes.
Une première claquette du gardien grec Kostas Chalkias (4e) et un centre de Jakub Blaszczykowski, trop puissant pour être repris par Lewandowski (14e) ont fait passer de premiers frissons dans les travées du Stade national.
Inspirés, comme le meneur de jeu franco-polonais Ludovic Obraniak, vifs et tranchants, les Polonais ont fini par trouver la faille sur un nouveau centre de Blaszczykowski repris de la tête par son comparse du Borussia Dortmund Lewandowski.
L'ECHEC DE KARAGOUNIS
Les deux champions d'Allemagne croyaient alors avoir fait le plus difficile et toute leur équipe avec eux.
Les Polonais se sont repliés pour exploiter les contres face à une équipe grecque obligée de se livrer et privée sur blessure, après 37 minutes, du défenseur Avraam Papadopoulos.
Plus qu'en réussite en 2004, la Grèce, dont les joueurs voulaient mettre du baume au coeur de leur peuple frappé par le marasme économique, semblait cette fois maudite.
Sept minutes après la sortie de Papadopoulos, sa charnière centrale était décimée avec l'expulsion de Sokratis Papastathopoulos. Pourtant, la Pologne n'a pas su profiter de sa supériorité numérique.
Elle s'est d'abord laissée surprendre peu après la reprise sur une mésentente entre le gardien Wojciech Szczesny et le défenseur Marcin Wasilewski, exploitée par Dimitris Salpingidis, qui venait d'entrer.
L'équipe locale s'est crispée, la Grèce a joué long et a fini par obtenir une penalty sur une sortie peu académique de Szczesny, expulsé directement sur l'action.
Mais l'un des rescapés de 2004, le vétéran Giorgos Karagounis, 35 ans et 118 sélections, a raté l'occasion d'offrir à la Grèce un bref moment de répit, butant sur Przemyslaw Tyton.
La fin de match fut à l'image de deux équipes déjà harassées par ce duel inaugural qui n'a pas lancé l'Euro sur des bases très élevées techniquement, mais qui a eu le mérite d'offrir un peu de spectacle.
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