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Au menu de la presse française : la palme d'or du Festival de Cannes attribué à l'Autrichien Michael Haneke. Travailler le lundi de Pentecôte, une initiative insuffisante pour financer la fin de vie des personnes âgées, l'arrestation du majordome du pape Benoît XVI et le massacre de Houla en Syrie.

De nombreux articles sont consacrés ce matin au palmarès du festival de Cannes.
Grand gagnant : Michael Haneke, qui a reçu la palme d’Or pour son film "Amour", un film sur la vieillesse et l’amour d’un couple d’octogénaires dont la femme est victime d’une double attaque cérébrale.
"Amour , la palme à mort" titre Libération qui semble déçu : "le jury n’a fait que confirmer des valeurs sûres, laissant de côté des films risqués mais peut-être plus audacieux".
Le Monsieur cinéma du Figaro lui constate qu’aucun prix n’a été donné à l’unanimité mais "le travail des acteurs a été largement reconnu" par le président du jury Nanni Moretti. C’est le cas pour la palme d’or nous dit-il, "habité par deux acteurs exceptionnels", deux français : Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant.
Un film sur l’amour et aussi sur la fin de vie, un thème plus que d’actualité en ce lundi de pentecôte. Journée de solidarité depuis la canicule de 2003, journée travaillée mais non rémunérée, Le Parisien y consacre sa une.
Le journal nous dit qu’il faudra payer plus pour la dépendance car cette journée de solidarité ne suffit pas.
Beaucoup de réactions dans la presse française après l’arrestation du majordome du pape Benoît XVI.
"L’hypothèse d’un complot plane sur le Vatican" titre Le Parisien pour qui la piste d’une querelle autour de la succession du pape est tout à fait envisageable.
La presse française revient aussi sur le massacre de Houla en Syrie dans lequel 108 personnes dont 32 enfants ont été tuées ce week-end.
"Syrie : la stratégie de l’horreur" peut-on lire dans Libération pour qui ce massacre semble témoigner d’un régime qui se sent menacé.