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Afghanistan : le Vietnam d'Obama

A la une de la presse internationale mardi : l'échec d'Obama en Afghanistan, les craintes à l'approche de la présidentielle égyptienne et la contamination syrienne au Liban.

On débute ce tour de la presse internationale par une tribune dans Foreign policy très sévère pour le président américain. Son titre : "la débacle d’Obama". Elle fait ici allusion à la politique afghane et pakistanaise de l’administration Obama. Un échec selon cette tribune. Barack Obama et Hamid Karzai ont eu beau se montrer unis devant les objectifs des caméras au sommet de l’OTAN, il n’y a ni sécurité, ni démocratie à Kaboul écrit David Rothkopf. Et pour cause, c’est cette fois à lire dans le Washington Post, les Talibans n’ont pas disparu, au contraire, ils ne sont pas loin du pouvoir. Hamid Karzai ne représente pas l’Afghanistan d’aujourd’hui.

Pour aller plus loin sur ce thème : un reportage paru dans The Independant, sur la ville d’Uruzgan. Dans cette ville, OTAN et forces afghanes ont mené un programme de réintégration d’anciens talibans. Ils étaient des combattants, ils sont aujourd’hui des fermiers. Un succès d’apparence, pourtant, comprend-on à la lecture de cet article, rien n’est gagné. Que se passera-t-il quand les Américains, les Français et les autres partiront ? Qu’est ce qui garantit que ces talibans repentis ne reprendront pas les armes ? RIEN.

La presse internationale revient aussi, à la veille de la présidentielle égyptienne sur la situation dans le pays. A lire deux tribunes. La première, dans le New York Times explique que plus d’un an après la révolution, l’armée ne veut plus gouverner, mais qu’elle souhaite simplement accompagner la transition démocratique, pour ensuite se retirer. La seconde, dans al masry alyoum, est signée d’un écrivain égyptien. Pour lui, l’Egypte vit un cauchemar. Les favoris de ce scrutin sont trop conservateurs sur le plan religieux, et s’ils ne le sont pas, ils vont devoir faire des appels du pied aux religieux, et donc se radicaliser.

La contamination syrienne au Liban est aussi à la une de la presse internationale, avec un éditorial dans The National. Il pointe du doigt la responsabilité des Nations-Unies dans les heurts qui ont éclaté au Liban.