Des observateurs internationaux visitent la province de Homs dans le centre du pays où les militants ont fait état de bombardements depuis le cessez-le-feu. L'ONU doit se prononcer samedi sur une résolution autorisant l'envoi de 300 observateurs.
AFP - Des observateurs internationaux, présents en Syrie depuis le 15 avril pour surveiller le cessez-le feu, ont visité la province de Homs, dans le centre du pays, selon l'agence officielle Sana.
"Une équipe d'observateurs internationaux visitent la province de Homs et rencontrent son gouverneur", a ajouté Sana sans autres précisions.
Les militants et l'opposition ont régulièrement fait état de bombardements et d'opérations militaires dans cette province durant les neuf jours qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu, notamment dans la ville même de Homs, dont une partie échappe encore au contrôle de l'armée.
Dans la matinée, un militant sur place, Khaled Tellaoui a affirmé à l'AFP: "le pilonnage a cessé, l'électricité et les communications sont coupées dans la plupart des régions. Ce calme indique peut-être qu'une visite des observateurs internationaux à Homs est proche".
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé dans la matinée les observateurs à se rendre "immédiatement" à Homs pour arrêter "les crimes du régime sanguinaire. Les corps des martyrs sont empilés dans les rues du quartier de Bayada où les destructions sont terrifiantes".
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter dans quelques heures une résolution sur l'envoi d'une plus importante mission d'observation de la trêve en Syrie violée depuis 10 jours avec près de 200 morts.
Damas a signé, après des tergiversations, le protocole organisant le travail, et en particulier la liberté de mouvement, des premiers observateurs arrivés le 15 avril, mais ils s'étaient vus jusqu'ici refuser l'accès à Homs, les autorités invoquant des "raisons de sécurité".
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