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La bataille électorale gagne les réseaux sociaux

Diffuser leur message sur les réseaux sociaux : à l'image de Nicolas Sarkozy et d'Éva Joly qui comptent respectivement 158 000 et 55 000 "followers" sur Twitter, tous les candidats à la présidentielle s'y adonnent en 2012.

À moins d’une semaine du premier tour de la présidentielle, les candidats multiplient meetings et déplacements sur le terrain. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont compté leurs forces, ce dimanche, dans la capitale. Alors que Jean-Luc Mélenchon haranguait la foule à Pau (Sud-Ouest), François Bayrou mobilisait lui ses électeurs à Marseille, Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (Nord) et Nathalie Arthaud au Zénith de Paris.

Ces derniers ne s’arrêtent pourtant pas là. Pour faire campagne, les politiques ont en effet adopté un autre moyen de communiquer et de propager leurs idées : les réseaux sociaux. La présidentielle 2012 s'invite ainsi sur le terrain virtuel.

Faire le buzz

Avec plus de 158 000 "followers" à ce jour, le président sortant - ou, plus précisément, son équipe de campagne -, candidat à sa propre succession, utilise à fond Twitter pour relayer ses messages électoraux. Ses meetings sont systématiquement live-tweetés et ses propos re-tweetés par ses lieutenants. Sur sa page Facebook récemment relookée, ses vidéos et photos de campagne sont largement partagées avec ses plus de 108 000 abonnés.

Une démarche qui s’intègre désormais dans la stratégie de campagne des différents candidats à la présidentielle. Tous s’efforcent, en effet, de faire remarquer leur présence sur les réseaux sociaux. Un effort qui leur permet d’améliorer leur visibilité, comme le démontre "Buzz présidentielle" de FRANCE 24, un outil qui mesure la notoriété de chaque candidat sur la Toile.

Si ce bruit médiatique sur le Net est davantage le fait des principaux candidats, la progression des "petits" n’est pas à négliger. Malmenée dans les sondages, Eva Joly progresse pourtant bien sur Twitter. Son compte officiel dépasse aujourd'hui la barre des 55 000 "followers", loin devant Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade ou Nicolas Dupont-Aignan. Un bon coup de pouce pour sa notoriété virtuelle.

L'étude sur le webcampagne 2012 de l'Institut de sondage CSA indique même que "si la télévision reste le premier vecteur de l’information utilisé par les Français pour s’informer sur la campagne, Internet arrive aujourd’hui en deuxième position, devant la radio et la presse". Une affluence sur Internet qui peut expliquer ce déploiement des candidats à la présidentielle sur les réseaux sociaux.