L'Olympique Lyonnais a validé son billet pour la finale de la Coupe de France en battant sans surprise le Gazélec Ajaccio 4 buts à 0, ce mardi, en Corse. Quevilly affrontera Rennes, mercredi, dans l'autre demi-finale.
REUTERS - A quatre jours de sa finale de la Coupe de la Ligue, l'Olympique Lyonnais s'est offert mardi le droit d'en disputer une autre à la fin du mois, celle de la Coupe de France, en battant le Gazélec Ajaccio sur sa pelouse (4-0).
Les rêves du club corse de National, qui avait éliminé aux tours prédents deux clubs de Ligue 1, Toulouse et Montpellier, ont pris fin à l'heure de jeu, sur un but signé Alexandre Lacazette (59e).
Car après cette ouverture du score, à onze contre dix, les Lyonnais ont tué le match avec un deuxième but signé Lisandro Lopez (73e), un troisième signé Clément Grenier (80e) et un dernier, inscrit par Bafétimbi Gomis dans les toutes dernières minutes de jeu (90e).
En finale, le 28 avril au Stade de France, l'OL rencontrera Rennes ou un autre club de National, Quevilly, qui s'affronteront mercredi soir au Stade Michel-d'Ornano, à Caen (18h45 GMT).
Malgré la pluie et une pelouse grasse, les 22 acteurs présents au coup d'envoi ont réalisé une entame de match des plus engagées, en se livrant à un jeu d'attaque-défense incessant, avec un poteau et une barre transversale touchés de part et d'autres en à peine dix minutes de jeu.
La première grosse alerte est venue du côté lyonnais, avec Kim Källström à la baguette, qui d'une frappe lourde du gauche à l'entrée de la surface a contraint le portier corse à la parade (3e).
Peu impressionnés par le pedigreee de leur adversaire de Ligue 1, les "Gaziers" ont réagi à peine sept minutes plus tard sur une action lancée côté gauche.
Après un bon débordement et un centre au cordeau, Mickaël Colloredo a en effet failli, d'une frappe en pivot qui a fini sa course sur le poteau, tromper la vigilance du gardien de l'équipe de France, Hugo Lloris (10e).
A DIX CONTRE ONZE, AJACCIO A CRAQUÉ
En guise de réponse immédiate, le Lyonnais Jimmy Briand s'est fendu d'une longue chevauchée côté droit, qui après une feinte de tir dans la surface, s'est transformée en une frappe enroulée sur la barre transversale (13e).
Après ce premier quart d'heure de folie, la rencontre a quelque peu retrouvé un rythme normal, jusqu'à un fait de jeu aux conséquences lourdes, survenu à sept minutes de la pause: l'exclusion du milieu corse Anthony Colinet, pour un tacle dangereux sur Alexandre Lacazette (38e).
La rencontre a alors pris un tour électrique, avec une succession d'arrêts de jeu et plusieurs débuts de bagarre générale jusqu'à un coup franc sur la barre de Kim Källström (45e+2) et le coup de sifflet de la première période.
Au retour des vestiaires, les Corses ont fait montre de courage et de générosité malgré leur infériorité numérique. Et c'est sur un contre mené par Nicolas Verdier que le portier de l'OL et des Bleus a été une nouvelle fois sauvé par son poteau (49e).
Mais à peine dix minutes plus tard, les Gaziers ont payé leurs efforts physiques supplémentaires en encaissant un but signé Alexandre Lacazette, opportuniste aux six mètres après une frappe repoussée par le gardien corse (59e).
Essouflés, usés physiquement et assomés par cette ouverture du score, les pensionnaires de National ont encaissé un deuxième but dans la foulée, signé Lisandro Lopez (73e).
A la réception d'un centre en retrait d'Anthony Réveillère dans la surface, l'Argentin a enchaîné un contrôle et une frappe instantanée, comme à l'entraînement, pour trouver le chemin des filets.
A peine sept minutes plus tard, un lob de Clément Grenier a plongé le stade François-Coty dans l'effroi (80e), avant qu'un raid de Bafétimbi Gomis (90e) ne scelle définitivement la belle aventure du Gazélec dans cette Coupe de France 2012.
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