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Un immigré marocain d'une trentaine d'années a été arrêté, ce vendredi, alors qu'il s'approchait du Capitole, où siège le Congrès américain, pour une opération kamikaze. Le terroriste présumé était suivi par le FBI depuis plusieurs mois.

AFP - Un Marocain d'une trentaine d'années soupçonné d'avoir voulu perpétrer un attentat a été arrêté vendredi près du Congrès américain à Washington alors qu'il était sous filature dans le cadre d'une "enquête terroriste", a-t-on appris auprès des autorités.

Amine El Khalifi, de nationalité marocaine, a été arrêté non loin du Capitole, le siège du parlement américain, a indiqué à l'AFP un responsable américain sous couvert de l'anonymat.

"Cette arrestation est le résultat d'une opération secrète pendant laquelle le suspect était surveillé de près par les forces de l'ordre", a indiqué une porte-parole du FBI.

"Les explosifs qu'il est soupçonné d'avoir voulu utiliser dans la tentative d'attentat avaient été rendus inutilisables par les forces de l'ordre et ne posaient plus de menace pour la population", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Selon le Washington Post, citant un responsable américain sous couvert d'anonymat, l'homme croyait avoir affaire à un membre d'Al-Qaïda quand il a confié à un agent du FBI agissant sous une fausse identité qu'il voulait perpétrer un attentat contre le Capitole.

L'agent du FBI qui le surveillait lui a donné des explosifs désamorcés ainsi qu'un pistolet, et l'a filé vendredi dans la capitale américaine jusqu'à son arrestation vers 12H00 (17H00 GMT), a précisé la même source.

La police chargée de la sécurité au Congrès a souligné dans un communiqué qu'elle avait été impliquée depuis le début dans cette opération "longue et approfondie" et "qu'à aucun moment le public ni le personnel du Congrès n'avaient été en danger".

La sénatrice Susan Collins, chef des républicains à la commission sur la Sécurité nationale du Sénat, a jugé "alarmante" la "nature éhontée de cette tentative d'attentat visant le bâtiment du Capitole avec l'objectif de tuer des innocents et de profaner un symbole de notre démocratie".

"Cette tentative d'attentat semble être un nouvel exemple de la radicalisation d'extrémistes tentant d'attaquer les Américains à l'intérieur de nos frontières", a-t-elle ajouté dans un communiqué.