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Lors de son premier meeting, le candidat Sarkozy défend le bilan du président

Le président-candidat Nicolas Sarkozy a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale avec son premier grand meeting à Annecy, durant lequel il a défendu son bilan après cinq ans à la tête de l’État.

Sondage Ifop : Sarkozy gagne un point

Nicolas Sarkozy a gagné un point, à 26,5%, dans les intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle après sa déclaration de candidature mercredi, selon le sondage quotidien de l'Ifop-Fiducial pour Paris Match diffusé jeudi.

Le candidat socialiste, François Hollande, perd un demi-point, à 29,5%, tout comme la présidente du Front national, Marine Le Pen, à 17%.

Au deuxième tour, François Hollande battrait toujours Nicolas Sarkozy, mais avec une marge plus faible (56-44 contre 57-43 mercredi).

AFP - Le président-candidat Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi que "la France a beaucoup changé" grâce à l'action qu'il a menée à la tête du pays pendant son quinquennat, lors de son premier meeting de campagne à Annecy (Haute-Savoie).

"J'ai voulu que la France change pour préserver ce à quoi vous teniez le plus, pour garder notre capacité à décider par nous-mêmes. En cinq ans, la France a beaucoup changé. Ce changement, (les Français) l'attendaient", a-t-il déclaré.

"Depuis combien de temps parlait-on de l'autonomie des universités sans la faire, de la réforme de la carte judiciaire sans la faire, de la réforme des régimes spéciaux de retraite sans la faire, du service minimum dans les transports en commun dont on nous expliquait que c'était impossible dans un pays comme la France ?", a-t-il lancé à la salle.

"Depuis combien de temps savait-on qu'on devait réformer les retraites pour les garantir et pour que les 15 millions de retraités en France soient assurés de toucher leur pension ? Depuis combien de temps parlait-on et attendait-on la suppression de la taxe professionnelle ? Depuis combien de temps attendait-on enfin que nous allions jusqu'au bout de notre politique d'allégement des charges qui pèsent sur le travail et qui détruisent l'emploi?", a-t-il encore interrogé en vantant ses réformes.

"Depuis combien de temps parlait-on de la nécessité de faire payer les importations pour financer notre modèle social ? Depuis combien de temps rêvait-on qu'on puisse imposer les revenus financiers comme les revenus du travail ? Depuis combien de temps attendait-on que les 35 heures soient déverrouillées grâce aux heures supplémentaires et que, dans les entreprises, on puisse négocier librement un accord entre les chefs d'entreprise et les salariés ?" a égrené Nicolas Sarkozy.

"Depuis combien de temps, mes chers compatriotes ? Ce n'est pas compter en années, c'est compter en dizaines d'années ! Des dizaines d'années pendant lesquelles nous avons cru qu'il nous était possible de nous abstenir des efforts que les autres mettaient en oeuvre", a affirmé le chef de l'Etat.