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Plusieurs démissions au sein du gouvernement pour dénoncer l'austérité

Après la démission des quatre membres du parti Laos (extrême droite), la ministre socialiste adjointe aux Affaires européennes, Mariliza Xenoyannakopoulou (photo), quitte à son tour la coalition gouvernementale emmenée par Lucas Papademos.

AFP - La ministre socialiste, adjointe aux Affaires européennes, Mariliza Xenoyannakopoulou, cadre et député du parti socialiste Pasok, a annoncé vendredi sa

Face aux démissions, Lucas Papademos veut éviter un "chaos incontrôlé"

Le Premier ministre grec Lucas Papademos a mis en garde vendredi contre le risque de "chaos incontrôlé" sans accord sur la dette du pays qui place la Grèce dans un "moment de responsabilité historique".

"Une faillite incontrôlée plongerait le pays dans une aventure désastreuse" et créerait "les conditions d'un chaos économique et d'une explosion sociale", a déclaré le Premier du gouvernement grec de coalition à l'issue d'un conseil des ministres, estimant que le pays se trouvait dans "un moment de responsabilité historique".
 

démission du gouvernement grec de coalition en réaction au nouveau plan de rigueur exigé par les créanciers du pays.

Mme Xenoyannakopoulou est le premier membre du Pasok, qui détient la majorité des sièges au parlement, à quitter l'équipe gouvernementale dirigée par Lucas Papademos et composée des socialistes, de la droite conservatrice et de l'extrême droite.

"Malheureusement la Troïka (UE-BCE-FMI, ndlr) ne tient pas compte des conséquences de la mise en oeuvre du premier plan de rigueur (...) et décide de prendre des mesures qui vont dramatiquement creuser la récession et accroître la colère sociale", écrit la ministre dans une lettre adressée à M. Papademos.

"L'insistance de la Troïka à mettre en place ces mesures viole directement le traité de Lisbonne qui sauvegarde la cohésion sociale, les conventions collectives et l'autonomie des partenaires sociaux, dont fait également état le traité sur la discipline budgétaire adopté lors du dernier sommet européen du 30 janvier", poursuit-elle.

Son départ intervient dans la foulée de la démission des quatre membres du parti Laos (extrême droite) qui détenaient un portefeuille au sein du gouvernement grec. Ils protestent également contre la mise en place de nouvelles mesures de rigueur.