
Interrogé lors de son intervention télévisée sur son éventuelle candidature à un deuxième mandat, Nicolas Sarkozy a levé les doutes sur ses intentions, indiquant qu'il avait "un rendez-vous avec les Français" et qu'il ne se "dérobera[it] pas".
AFP - Nicolas Sarkozy a assuré, dimanche soir à la télévision, avoir un "rendez-vous avec les Français" auquel il ne se dérobera pas".
"J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas et franchement, ça approche", a déclaré le chef de l'Etat, pressé de questions sur une candidature à sa réélection.
"Il y a un calendrier, il y a des obligations, ce n'est pas l'agitation qui me fera changer et vous me demandez mon état d'esprit: très déterminé", a-t-il dit.
Lors de cette émission diffusée par au moins six chaînes, il a assuré: "Ce serait peut-être mon intérêt de dire: voilà, j'ai décidé... Mais je suis président de la République du 5e pays au monde".
"Parfois je peux en avoir l'impatience tant je constate d'arrogance déplacée", a-t-il dit, sans citer le candidat socialiste François Hollande, très en avance dans les sondages.
"Je ne peux pas mettre ce pays en situation d'avoir un président candidat pendant des mois interminables", a dit M. Sarkozy. Il a relevé que la question s'était posée pour tous ses prédécesseurs et "avec sagesse, tous ont pris la même décision: quand on est chef de l'Etat, on a des devoirs, on assume ces devoirs". Il a relevé qu'il y avait "une date-limite" de dépôt des candidatures, le 16 mars.
"Les Français, c'est un peuple libre, frondeur, souverain qui ne se laisse imposer sa décision par personne". "J'ai fauté quand j'étais plus jeune, j'ai vu les ravages de l'arrogance", a-t-il confessé à propos de l'élection de 1995 au cours de laquelle son champion Edouard Balladur était présenté comme vainqueur certain. Le Premier ministre avait finalement été évincé du deuxième tour par Jacques Chirac.
Interrogé sur son état d'esprit à la fin du quinquennat, et sur les propos "off" rapportés par des journalistes sur une vie après la politique -propos "déformés", a-t-il dit-, M. Sarkozy a tranché: "J'ai bien conscience du ridicule que peuvent avoir des états d'âme personnels alors qu'il y a tant de souffrance et tant d'inquiétude. La personne qui a perdu son emploi et qui me regarde et qui m'écoute, qu'est-ce que ça peut lui faire les états d'âme de celui qui est président de la République ?".
Evoquant ses confidences sur l'éventualité d'une défaite, il a commenté: "Le devoir de lucidité, ça compte dans la vie. J'ai un longue vie politique, j'ai connu bien des épreuves, bien des hauts et bien des bas".
"En 2007 lorsque j'ai été élu le soir, j'avais préparé deux déclarations -je ne l'ai jamais dit- une si j'étais élu, une si j'étais battu".
"Le jour où vous pensez que ce à quoi vous tenez vous est acquis définitivement, ce jour-là vous le perdez et ça vaut sur le plan personnel comme sur le plan professionnel", a-t-il professé.
Lors de cette émission diffusée par au moins six chaînes, il a assuré: "Ce serait peut-être mon intérêt de dire: voilà, j'ai décidé... Mais je suis président de la République du 5e pays au monde".
"Parfois je peux en avoir l'impatience tant je constate d'arrogance déplacée", a-t-il dit, sans citer le candidat socialiste François Hollande, très en avance dans les sondages.
"Je ne peux pas mettre ce pays en situation d'avoir un président candidat pendant des mois interminables", a dit M. Sarkozy. Il a relevé que la question s'était posée pour tous ses prédécesseurs et "avec sagesse, tous ont pris la même décision: quand on est chef de l'Etat, on a des devoirs, on assume ces devoirs". Il a relevé qu'il y avait "une date-limite" de dépôt des candidatures, le 16 mars.
"Les Français, c'est un peuple libre, frondeur, souverain qui ne se laisse imposer sa décision par personne". "J'ai fauté quand j'étais plus jeune, j'ai vu les ravages de l'arrogance", a-t-il confessé à propos de l'élection de 1995 au cours de laquelle son champion Edouard Balladur était présenté comme vainqueur certain. Le Premier ministre avait finalement été évincé du deuxième tour par Jacques Chirac.
Interrogé sur son état d'esprit à la fin du quinquennat, et sur les propos "off" rapportés par des journalistes sur une vie après la politique -propos "déformés", a-t-il dit-, M. Sarkozy a tranché: "J'ai bien conscience du ridicule que peuvent avoir des états d'âme personnels alors qu'il y a tant de souffrance et tant d'inquiétude. La personne qui a perdu son emploi et qui me regarde et qui m'écoute, qu'est-ce que ça peut lui faire les états d'âme de celui qui est président de la République ?".
Evoquant ses confidences sur l'éventualité d'une défaite, il a commenté: "Le devoir de lucidité, ça compte dans la vie. J'ai un longue vie politique, j'ai connu bien des épreuves, bien des hauts et bien des bas".
"En 2007 lorsque j'ai été élu le soir, j'avais préparé deux déclarations -je ne l'ai jamais dit- une si j'étais élu, une si j'étais battu".
"Le jour où vous pensez que ce à quoi vous tenez vous est acquis définitivement, ce jour-là vous le perdez et ça vaut sur le plan personnel comme sur le plan professionnel", a-t-il professé.