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"Bayrou, populiste light?"

Presse française, Lundi 16 janvier. Au menu de la presse française ce matin, la dégradation de la note française et celle de huit autres pays de la zone euro; une décision qui vient rebattre les cartes du jeu politique à quelque cent jours de la présidentielle.

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Une dégradation signée Standard and Poor’s qui fait «craquer l’Europe» d’après la Tribune, pour qui cette décision vient acter une Europe à plusieurs vitesses, une Europe où l’Allemagne se retrouve dans la situation très inconfortable du bon élève qu’on appelle au secours.
La Tribune rappelle ce matin que «dans la longue histoire des coups de pied au cul, ce n’est, généralement pas le pied le plus coupable», et que «tant que l’on aura besoin de placer des emprunts d’Etat auprès d’investisseurs étrangers, il faudra accepter le jugement qu’ils portent sur la qualité de la signature de notre pays».
Le journal constate qu’«au cours des dix dernières années, la France a décroché comme jamais elle ne l’avait fait auparavant de son principal partenaire et concurrent, l’Allemagne, qui elle a fait les réformes nécessaires pour conserver son rang».
Une dégradation qui «interdit aujourd’hui au pouvoir politique, et à l’ensemble de la classe politique, de fuir leurs propres responsabilités» et qui signifierait surtout la nécessité de mettre fin à cette «forme d’usurpation comptable qui s’appelle la dette».
Le président français pour qui cette nouvelle tombe on ne peut plus mal à quelque cent jours du premier tour de la présidentielle. Comment la dégradation de la note française vient «rebattre les cartes» pour Nicolas Sarkozy, et les autres, c’est à la Une du Figaro , qui a choisi de concentrer ses attaques sur François Hollande et ce que serait son «triple défaut».
Alors à qui profite la mauvaise note ? C’est la question posée ce matin par Libération : ce ne serait pas François Hollande, et encore moins Nicolas Sarkozy, mais François Bayrou, Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui seraient le mieux placés pour profiter de la dégradation de la note française, trois candidats autoproclamés «antisystème».
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