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Les Bleues, homogènes et solidaires, se prennent à rêver d’une finale

Opposées au Danemark en demi-finale du Mondial, les Bleues savent que si la voie vers la finale est royale, elles devront se sublimer pour l'atteindre. Pierre-Ludovic Viollat, correspondant de France 24 au Brésil, est allé à leur rencontre.

Après avoir créé la surprise mercredi en éliminant les favorites russes en quarts de finale du Mondial-2011, les handballeuses françaises retrouvent les parquets. Au Brésil, les Bleues peuvent désormais rêver d'un titre. Mais auparavant, il faudra l’emporter dès ce vendredi (à 20h15, heure de Paris) face au Danemark.

Les filles d’Olivier Krumbholz en ont les moyens et l’ont prouvé face aux Russes. Mais elles veulent avant tout garder la tête froide. "Il faut avoir de l'humilité par rapport à ça, parce qu'on n'est pas encore arrivées et que ça serait débile de se retrouver à la quatrième place après avoir fait cet exploit en quarts de finale. […] Il faut rester lucide et la tête sur les épaules par rapport à ça", confie l’arrière-gauche Alisson Pineau au micro de Pierre-Ludovic Viollat, correspondant France 24 au Brésil.

Contre le Danemark, les Bleues devront à nouveau afficher la solidarité qui a fait basculer le match face à la Russie, mercredi. Et le groupe vit bien, assurent-elles, à l’image de la puissante gauchère Alexandra Lacrabère : "Tout le monde s'entend bien. Même si dans un groupe, en général, tout le monde ne peut pas bien s'entendre, eh bien là, je vous assure qu'il n'y a pas d'histoires "de filles" entre guillemets. Parce que les filles, c'est beaucoup plus difficile à gérer que les garçons..."

L’expérience comme principal atout

Reste que les Danoises n’ont pas validé par hasard leur billet pour leur demi-finale contre la France. Elles aussi ont montré un niveau de jeu surprenant et la rencontre promet d’être disputée entre les deux formations.

Mais si le staff des Bleues a évidemment décortiqué le jeu des Danoises, l’entraîneur Olivier Krumbholz sait que l’expérience de ses joueuses peut constituer un atout : "Dans une grande compétition, tout le monde rêve d'une médaille. Nous avons l'opportunité, derrière, de faire une finale de championnat du monde, donc y aura de la pression à gérer. Maintenant, je pense qu’on avait déjà bien géré la demi-finale d’il y a deux ans et je compte sur les joueuses pour se préparer avec beaucoup de concentration, d'enthousiasme et de rigueur."

En face, les Danoises s’appuieront vraisemblablement sur les mêmes valeurs. Et même si l’adversaire n’a pas le prestige de l’ogre russe abattu en début de semaine, les Bleues devront livrer une partition parfaite pour atteindre une nouvelle fois la finale. Et avoir le privilège d’affronter la Norvège ou l’Espagne, qui se disputeront le second billet dans la foulée, à 23h, heure de Paris.

Tags: Handball, France,