Presse française, Vendredi 25 novembre. Au menu de la presse française ce matin, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Mario Monti réunis à Strasbourg pour un mini-sommet, le rapt des deux géologues français au Mali et les élections législatives anticipées au Maroc.
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A la une de 20 Minutes : « Attali sonne l’hallali ».
L’économiste français est alarmiste. Selon lui, il y a une chance sur deux pour que l’euro disparaisse.
Le quotidien revient sur le mini-sommet de Strasbourg qui a réuni hier Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Mario Monti.
Mario Monti, nouvel acteur d’un ménage à trois, à la une de La Tribune mais le quotidien économique constate qu’il n’a pas réussi à réconcilier Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
En tout cas, le président français et la chancelière allemande ont eux décidé d’adopter l’Italien.
« Le couple Merkel-Sarkozy adopte l’Italien Monti » c’est à lire dans Le Parisien. « Super Mario dans la cour des grands » mais un Super Mario : « Un peu raide dans son costume bleu avec un style à l’opposé de son prédécesseur : sérieux, appliqué, techno voire ennuyeux ». Un membre de la délégation française cité par le quotidien s’en réjouit : C’est parfait, c’est ce qu’il faut, ça rassure les marchés »
Dans son édito, le journaliste Dominique Seux parle du « ni-ni de Merkozy ».
Autre sujet largement analysé dans la presse française ce matin, le rapt des deux géologues français au nord du Mali.
Le Parisien donne la parole à l’organisateur d’un congrès minier au Mali. « C’est une zone touristique où nous cherchons à implanter quelques points d’industrialisation dit-il. Si des mouvements rebelles sont descendus jusque-là c’est inquiétant »
Mouvements rebelles, comprenez Al-Qaïda au Magreb Islamique, car si l’organisation n’a pas encore revendiqué ce rapt, il porte sa marque selon la presse ce matin.
On reste dans la région du Sahel avec les élections législatives anticipées qui ont lieu aujourd’hui au Maroc.
Libération s’interroge : y’aura-t-il un effet tunisien ? Selon un chercheur interrogé par le quotidien la réponse est oui. La victoire du parti islamiste tunisien le 23 octobre dernier crédibilise auprès des Marocains je cite « les discours conservateurs et de moralisation de ma vie publique basés sur l’islam »
De là à avoir un raz de marée islamiste au Maroc peut-être pas. Selon un politologue interrogé dans Le Figaro un raz de marée est hautement improbable car en Tunisie le parti a gagné grâce à son hostilité à l’ancien régime alors qu’au Maroc le parti Justice et développement fait partie du décor : il est dans l’opposition mais préside des communes.
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