
"Il n'y aura pas de suppressions de postes en France" chez Areva, a répété le ministre français de l'Industrie, qui a toutefois indiqué que de telles mesures étaient possibles à l'étranger, notamment en Allemagne.
REUTERS - Des suppressions de postes chez Areva sont exclues en France mais
possibles à l'étranger, notamment en Allemagne, a déclaré mercredi le ministre de l'Industrie Eric Besson.
Le spécialiste public du nucléaire avait démenti "catégoriquement" lundi soir des informations de l'Agence France Presse selon lesquelles son nouveau plan, attendu à la
mi-décembre, prévoirait 2.700 à 2.900 suppressions emplois, dont 1.000 à 1.200 en France.
"Il n'y aura pas de suppressions de postes en France", a répété Eric Besson sur RMC.
Prié de dire si de telles mesures étaient possibles hors de France, le ministre a répondu : "A l'étranger, c'est possible, mais c'est assez cohérent, les questions qui se posent pour
Areva, c'est l'Allemagne."
"A partir du moment où l'Allemagne a d'ores et déjà arrêté sept réacteurs il y a quelques semaines, il est assez logique que les salariés d'Areva ne puissent pas continuer leur
travail", a-t-il ajouté.
Eric Besson avait déjà assuré mardi qu'il n'y aurait pas de suppressions de postes en France chez Areva, après avoir reçu le président du directoire du groupe Luc Oursel.
Areva compte en tout près de 48.000 salariés, dont 30.000 en France et 5.700 en Allemagne.