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Djokovic se qualifie pour les huitièmes de finale

Le Serbe Novak Djokovic, numéro un mondial, s'est qualifié mercredi pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy en battant le Croate Ivan Dodig en deux sets 6-4, 6-3.

AFP - Novak Djokovic, longtemps incertain a fait une entrée rassurante au Masters 1000 de Paris-Bercy en battant mercredi le Croate Ivan Dodig en deux sets 6-4, 6-3 pour atteindre les huitièmes de finale.

Plombé par une douleur au bras droit, le N.1 mondial restait sur un 0-6 infligé par le Japonais Kei Nishikori samedi en demi-finale à Bâle.

Arrivé à Paris mardi soir, il a réussi son test de rentrée en pratiquant un tennis très convenable pour un convalescent et filer ainsi au rendez-vous que lui avait fixé son compatriote serbe Viktor Troicki en huitièmes.

Djokovic a notamment réussi un passing dos au filet prodigieux pour gagner le premier jeu du deuxième set face à Dodig, une des révélations de la saison.

"Je suis très heureux d'avoir gagné, a-t-il dit. Je me suis senti à l'aise sur le court. Les conditions sont beaucoup plus lentes que l'an dernier. Mais j'ai réussi à bien servir et c'est dans l'ensemble une bonne rentrée."

Avec ce succès, le Serbe empoche au passage le super bonus de fin d'année qui récompense l'assiduité des meilleurs dans les Masters 1000 et qui s'évalue dans son cas à 1,6 million de dollars (1,17 million d'euros).

Un butin sur lequel il aurait dû tirer un trait s'il avait renoncé au tournoi de Bercy. Ce qui a fait dire à Judy Murray, la mère d'Andy Murray, sur Twitter: "L'ace que Djoko a servi sur le premier point du match contre Dodig lui a apporté 1,6 million de dollars. Enorme".

Federer tranquille

Mais Djokovic a assuré qu'il était là pour le jeu et non pour l'argent. "J'ai entendu dire que je n'allais entrer sur le court que pour empocher l'argent. C'est ridicule. Le tennis, c'est mon métier. Si je suis ici, c'est parce que je suis suffisamment en forme pour l'exercer", a déclaré le Serbe.

Impitoyable avec le jeune Adrian Mannarino (6-3, 6-3), Roger Federer rencontrera lui un autre Français, Richard Gasquet, qui l'avait battu lors de leur dernière rencontre en mai.

C'était le 12 mai dernier, déjà en huitièmes de finale d'un Masters 1000, celui de Rome, où Gasquet, qui avait également gagné leur premier face-à-face en 2005 à Monte-Carlo, a mis fin à une série de huit défaites face au Suisse.

Federer s'attend encore à un match "spécial" devant le public français, dont il reste une idole absolue au vu de l'accueil qu'il lui a réservé mercredi.

Après avoir remporté son 68e titre dimanche chez lui à Bâle, le N.4 mondial a enchaîné sur un succès tranquille sur Mannarino, qui n'a pas pesé plus lourd que deux autres Français, Nicolas Mahut face à David Ferrer (6-4, 6-4) et Jérémy Chardy devant Andy Murray (6-2, 6-4).

"Un bon match pour moi et une bonne entrée en matière dans le tournoi, a estimé Federer. J'ai été occupé ces derniers jours mais je me sens frais, ce qui est important car à partir de maintenant on joue tous les jours".