logo

Jeudi, en clôture du sommet du G20 à Cannes, le président français a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour que l'Europe réponde de manière efficace à la crise et qu'il y avait un consensus pour augmenter les ressources du FMI.

REUTERS - L'Europe a tout mis en oeuvre pour apporter une réponse crédible à la crise, les conditions d'un consensus en Grèce se créant et l'Italie acceptant une supervision du FMI et de la Commission européenne, a déclaré vendredi le président français Nicolas Sarkozy en clôturant le sommet du G20 de Cannes.

Le président français a ajouté lors d'une conférence de presse que les membres du G20 étaient tous d'accord pour augmenter les ressources du FMI si besoin et qu'une décision sur les moyens de le faire serait prise en février.

Nicolas Sarkozy a déclaré que les pays dont la situation budgétaire est solide étaient prêts à prendre de nouvelles mesures pour la croissance, citant la Chine et l'Allemagne, dans le cadre d'un plan d'action global pour la croissance adopté par le G20.

Les pays disposant d'excédents importants soutiendront leur demande intérieure, a-t-il ajouté.

Le président français a déclaré que le Conseil de stabilité de financière publierait une liste de 29 grandes banques systémiques.

Onze paradis fiscaux sont par ailleurs épinglés dans le communiqué du G20, a-t-il dit, la Suisse et le Lichtenstein devant remédier pour leur part à certaines insuffisances.

Nicolas Sarkozy a ajouté que le recours aux contrôles des capitaux était pour la première fois admis comme une mesure de stabilisation.

Sur le FMI, il a expliqué que les droits de tirage spéciaux, la monnaie du FMI, pourraient accueillir de nouvelles monnaies en 2015, le yuan étant un candidat évident.

Il a ajouté que le G20 avait entériné la création d'une ligne de liquidité à court terme du FMI pour faire face aux chocs exogènes dans certains pays.