
Quelque 160 000 visiteurs sont attendus au Paris Games Week, qui a ouvert ses portes ce vendredi. FRANCE 24 a rencontré six personnes, célébrités ou anonymes, qui ont fait cette deuxième édition du salon "made in France" du jeu vidéo.
Qu'y a-t-il de commun entre l'acteur français Benoît Magimel, une jeune femme déguisée en elfe, un étudiant en chimie ou encore Michel Ancel, célèbre créateur français de jeux vidéo ? Tout ce monde s'est retrouvé ce vendredi au salon Paris Games Week (21-25 octobre) afin d'y célébrer le jeu vidéo.
FRANCE 24 est allé à la rencontre de six personnes parmi les 160 000 visiteurs et participants attendus à cette foire vidéoludique "made in France" afin d'essayer de comprendre la diversité du jeu vidéo. Portraits.
Jérôme, 23 ans, étudiant ingénieur en chimie. C'est la première fois que ce Parisien visite un salon du jeu vidéo. Il était temps pour ce joueur invétéré qui a débuté à tâter du joystick à l'âge de 5 ans sur la console portable Game Boy de sa sœur aînée. Depuis cette époque, il n'a jamais arrêté de jouer avec une prédilection affichée pour les jeux de stratégie, tel que "Starcraft II", ou les jeux de tirs.
Paula, 24 ans, comédienne. Paula fait partie de ces jeunes femmes que l'on croise souvent dans les salons de jeux vidéo sans vraiment savoir qui elles sont vraiment. Normal, ces demoiselles sont recrutées pour se déguiser en personnage populaire de jeux vidéo. Paula n'est pas que Zelda, la célèbre princesse de la série de jeux éponymes, elle est aussi actrice au théâtre et au cinéma. Cette jeune femme a ainsi tenu un petit rôle dans "Mon pire cauchemar", le dernier film d'Anne Fontaine. Si elle se retrouve sur le Paris Games Week, ce n'est pas entièrement par hasard : Paula a par le passé revêtu le déguisement de la princesse Zelda au Japan Expo, le salon dédié à la culture japonaise, qu'elle fréquente par attrait pour ce pays.
Michel Ancel, créateur de jeux vidéo. À 39 ans, Michel Ancel est l'une des figures emblématiques du jeu vidéo français. En 2010, il a même reçu l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres. Ce créateur, qui a fait toute sa carrière chez l'éditeur Ubisoft, est le père de certains personnages parmi les plus célèbres de l'histoire du secteur, tels que Rayman et, plus récemment, les Lapins crétins. Il est venu au Paris Games Week pour présenter le dernier "Rayman", revenu à la vie après avoir disparu du catalogue d'Ubisoft en 2003.
Anne-Sophie Carasco, alias RiTTA, e-joueuse de "Counter Strike". En marge du Paris Games Week se déroule également la finale de la Coupe du monde de sport électronique (Electronic Sport World Cup), une compétition qui existe depuis huit ans et qui rassemble cette année 470 joueurs et joueuses venus de 59 pays. Anne-Sophie Carasco, 23 ans, étudiante en physique nucléaire, en fait partie. Au sein de l'équipe française des Millenium elle espère remporter la finale de "Counter Strike", un jeu de tir coopératif, et empocher ainsi les 20 000 dollars réservés aux gagnants.
Benoît Magimel, acteur français. Qu'est-ce que le célèbre acteur français Benoît Magimel, prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2001 pour son rôle dans "La Pianiste" de Michael Haneke, est venu faire au Paris Game Week ? D'abord, cet acteur de 37 ans, joue lui-même aux jeux vidéo, mais il a aussi prêté sa voix au personnage principal du dernier "Call of Duty: Modern Warfare III" d'Activision.
Jean-Claude Larue. Sans Jean-Claude Larue, le Paris Games Week n'existerait pas. Du moins pas en sa forme actuelle. Personnage haut en couleur du paysage vidéoludique français, admiré par les uns, détesté par d'autres, il ambitionne de faire de son salon le plus important événement consacré aux jeux vidéo en Europe. Pour ce faire, il devra battre la Gamescon de Cologne, en Allemagne, qui a attiré plus de 200 000 visiteurs lors de sa dernière édition.