Six candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle ont appelé le Conseil suprême des forces armées, qui dirige le processus de transition en Égypte, à fixer la date du scrutin au mois d'avril prochain.
AFP - Six candidats à l'élection présidentielle en Egypte ont appelé mercredi l'armée, à la tête du pays, à remettre le pouvoir à un président élu à la fin du mois d'avril.
Le candidat islamiste Salim al-Awa a lu une déclaration signée par les candidats ou leurs représentants, appelant à une élection présidentielle le 1er avril et à une remise du "pouvoir au président élu le 20 avril".
Les candidats ont également demandé un calendrier resserré pour les élections parlementaires, prévues à partir du 28 novembre pour l'Assemblée du peuple (chambre basse) et jusqu'au 11 mars pour le Sénat (Choura, chambre haute aux pouvoirs plus limités). M. Awa a recommandé que le dernier tour des élections ait plutôt lieu le 30 janvier.
Deux des candidats, l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa et l'ancien juge Hicham Bastaouisi, avaient envoyé leurs représentants à la conférence de presse.
L'armée a pris le pouvoir en Egypte après la chute du président Hosni Moubarak en février, sous la pression de la rue.
Le Conseil suprême des forces armées dirigé par le maréchal Tantaoui avait initialement annoncé une période de transition de six mois.
Le futur Parlement égyptien aura six mois pour rédiger une nouvelle Constitution, avant la tenue d'une élection présidentielle, pour laquelle aucune date précise n'a encore été annoncée.