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Presse internationale, Jeudi 29 septembre. A voir dans la presse internationale ce matin, le discours sur l’Union inhabituellement pugnace de José Manuel Barroso, les libertés des femmes en Arabie Saoudite, et une cavale de 41 ans.

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On commence cette revue de presse internationale avec le discours inhabituellement offensif hier à Bruxelles le président de la Commission européenne.
José Manuel Barroso s’en est pris à la tentation de Paris et Berlin de conduire seuls les affaires européennes, il a pris le contre-pied des Allemands en se disant favorable à la création d'euro-obligations, et il a aussi exprimé son soutien à la création d’une taxe sur les transactions financières, dont la Grande-Bretagne ne veut pas entendre parler.
Que s’est-il donc passé? s’interroge The Guardian , qu’est-ce qui a bien pu faire passer cette taxe imaginée il y a 40 ans déjà de l’ombre à la lumière? Pas de doute, la crise financière est passée par là, et avec elle la perception que les excès des traders sont responsables de la plus grave situation que le monde ait connu depuis les années 30.
Face à tout cela, pas surprenant que la perspective de lever près de 57 milliards d’euros grâce à cette taxe fasse déjà saliver les ministres des Finances européens.
A voir aussi ce matin, la tenue des élections municipales, prévues aujourd’hui en Arabie saoudite - des élections auxquelles les femmes ne pourront pas participer.
Les Saoudiennes vont devoir attendre encore 4 ans avant de participer au scrutin, conformément à la réforme que vient d’annoncer le roi Abdallah.
Une petite avancée qui laisse encore beaucoup de champ à l’obtention par les femmes de leurs droits fondamentaux écrit ce matin The Guardian .
Le journal revient sur l’épineux problème de la conduite, en expliquant que cette interdiction pénalise surtout les femmes les moins fortunées et celles qui travaillent, auxquelles le Royaume ne garantit absolument pas le droit de disposer d’un chauffeur. Le fait qu’elles puissent être conduites ou non est laissé à la libre appréciation de leur entourage masculin, père ou mari.
Et on passe en Bolivie, où le président Evo Morales a été confronté hier à une grève générale et à de nombreuses  manifestations dans plusieurs villes du pays.
C’est un mouvement dont le but était de soutenir les indigènes et de protester contre la dispersion très brutale d'un millier de marcheurs indiens dimanche dernier - des manifestants opposés à un projet de route de 300 km, qui prévoit de couper une réserve écologique et le  territoire ancestral de 50.000 indiens, projet dont le président Morales a annoncé la suspension après cette manifestation.
Evo Morales qui est accusé ce matin dans l’édito d’ El Pais de trahir cette communauté indigène qui l’a porté au pouvoir il y a 6 ans, de trahir cette déesse de la terre que les Indiens vénèrent: «Llora la Pachamama» écrit ce matin le journal, la déesse terre qui pleure sur ses projets anti-écologiques soutenus et financés par le Brésil pour désenclaver les territoires frontaliers.
Et on termine cette revue de presse avec la capture hier d’un prisonnier américain après…41 années de cavale.
C’est une histoire totalement rocambolesque qui nous est racontée par The Independent . George Wright était recherché par le FBI depuis 1970, date de son évasion de la, prison où il était incarcéré pour le meurtre d’un vétéran de la seconde guerre mondiale devenu gérant d’une station essence.
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