![21 septembre : l'espoir des Palestiniens de Ramallah 21 septembre : l'espoir des Palestiniens de Ramallah](/data/posts/2022/07/16/1657983631_21-septembre-l-espoir-des-Palestiniens-de-Ramallah.jpg)
envoyé spécial à Ramallah – Alors que le président de l'Autorité palestinienne souhaite demander l'adhésion de la Palestine comme État à l'ONU, notre envoyé spécial Willy Bracciano est parti à la rencontre de Palestiniens et d'Israéliens. Carnet de route.
Il est 7h30. Ma journée commence à la télévision palestinienne, la PBC, où j'ai rendez-vous avec le responsable média de la campagne nationale "État 194" [nom de la campagne de soutien à l'adhésion de la Palestine comme 194e État membre de l'ONU, ndlr], qui a été invité par la chaîne.
C'est aussi l'occasion de rencontrer les confrères palestiniens.
L'accueil est chaleureux mais le décor est triste. "Notre bâtiment a été bombardé à deux reprises par les Israéliens", m'explique Mohamed Al Sanori, présentateur du JT.
Mais ça ira mieux d'ici quelques mois. Un bâtiment tout neuf va leur être livré : un immeuble de haut standing, financé par les aides étrangères. Je l'ai vu, il est situé sur les hauteurs de Ramallah.
Direction maintenant, la Mukata, le siège de l'Autorité palestinienne. En face, flottent 129 drapeaux. Impossible de ne pas les voir. D'après les organisateurs de la campagne nationale "État 194", il s'agirait du nombre de pays qui à ce jour seraient prêts à voter pour l'adhésion de la Palestine en tant qu'État membre de l'ONU.
Je me suis demandé ce qu'aurait défendu Kadhafi à l'assemblée de l'ONU au sujet des Palestiniens, s'il était encore au pouvoir... Qu'on respecte leurs droits ? (sic). Un drapeau a d'ailleurs attiré mon attention : le drapeau libyen du Conseil national de transition que j'ai beaucoup vu en Libye !
Pendant toute la matinée, Ramallah a vibré au rythme des manifestations pacifiques. Des jeunes Palestiniens du village de Kalandia ont décidé d'aller caillasser l'armée israélienne qui se trouve au checkpoint. La zone est habitée par des Palestiniens mais est sécurisée par les autorités israéliennes.
Les journalistes se sont positionnés entre l'armée et les jeunes. Habillés en tenue de guerre : gilets pare-balles, casques et masques anti-gaz, ils sont dans la ligne de mire des jets de pierre et des gaz lacrymogènes.
Comme la police palestinienne n'y a pas accès, ces jeunes en profitent !