, envoyé spécial à Barcelone – Les expressions 3G, Symbian ou Li-on ne vous disent rien ? Ces termes sont au cœur du vocabulaire de la téléphonie mobile d'aujourd'hui. Petit glossaire pour les néophytes.
A Barcelone, on parle catalan, certes, mais au Congrès mondial de la téléphonie on parle "portable". Un dialecte - pas des plus simples - du langage informatique. Avec ces acronymes et ces termes techniques qui donneraient la migraine à n’importe quel profane.
Rien que le nom officiel du congrès, World GSMA, a de quoi rebuter. Il réfère à la norme en vigueur pour les communications par téléphone portable - Global System for Mobile communication, le "A " désignant simplement l’association.
Déjà perdu ? Le dédale sémantique est immense. HSUPA, G1, 3G (+ ou pas), Symbian, Li-on. Tout le monde en parlera. Et vous ?
Le HSUPA, c’est 100 % geeky. Il s’agit de la très grande vitesse d’upload, c’est-à-dire que les vidéos sont envoyées vite et bien depuis le portable vers YouTube.
G1, c’est le dieu Google qui descend dans l’arène du portable. Il s’agit du premier téléphone construit par HTC avec un système d’exploitation mis au point par Google et baptisé "Android".
La 3G, c’est la "Rolls" des connexions par téléphone. Pour aller vite sur Internet mobile, il faut un portable 3G (voire 3G+). Pour un simple coup de fil ? Ça ne sert à rien.
Symbian, c’est l’arme de Nokia pour les smartphones. Il s’agit d’un système d’exploitation, racheté par le Finlandais, comme Windows Mobile ou Android, qui fait tourner la machine d’un smartphone.
Li-on, c’est pour durer plus longtemps. Il s’agit de batterie avec du lithium et de l'ion qui permettent de téléphoner pendant au moins trois fois le temps que le permettrait une pile classique.