Presse française, Jeudi 1er septembre. Au menu de la presse française ce matin, le sommet sur la reconstruction de la Libye qui débute aujourd’hui à Paris; une reconstruction qui pourrait profiter à la France, notamment pour l’exploitation du pétrole. Et aussi: beaucoup de politique, en cette rentrée pré-présidentielle
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On commence cette revue de presse française avec Libération , qui revient sur le sommet de Paris qui débute aujourd’hui.
Une page est entrain d’être tournée en Libye, l’heure est désormais à sa reconstruction, à voir à la Une de Libération : «Libye année zéro».
Le journal parle ce matin d’une «épreuve victorieuse du feu en Libye (qui) remet la France en selle et en phase avec un nouveau monde arabe. Après des années d’errance et de connivence avec les régimes les plus autoritaires du sud de la Méditerranée, voilà le pays enfin dans le sens de l’histoire».
Paris qui compte aussi profiter des retombées de la victoire, et Libération fait état d’un accord secret conclu par le gouvernement avec les rebelles libyens qui assurerait à la France l’exploitation de 35 % du pétrole national.
Et puis cette rentrée, à 8 mois maintenant de la présidentielle, est décidément très politique: à voir dans le Parisien ce matin, la contre-attaque de l’Elysée, après les accusations d’Isabelle Prévost-Desprez.
La magistrate affirme que l’infirmière de Liliane Bettencourt a déclaré avoir «vu des remises d’espèces à Nicolas Sarkozy», des confessions faites en-dehors de la procédure.
Mais ce matin, cette infirmière dément, et l’Elysée aussi: «Des rumeurs, disait hier l’entourage de Nicolas Sarkozy, c’est la femme qui a vu la femme qui a vu l’ours».
Le Premier ministre François Fillon s’est même fendu d’un communiqué pour dénoncer une «manipulation» préélectorale.
Et puis l’affaire DSK, la suite: l’ex-patron du FMI rentre très bientôt en France, mais ses camarades sont entrain de prendre leurs distances; du coup ce matin le Figaro parle d’un «malaise» au PS.
Et c’est vrai que depuis le début de la semaine, leurs déclarations disent à tout le moins une prise de distance, de l’ancien ministre socialiste Michel Rocard qui a évoqué un DSK atteint de «maladie mentale» - avant de s’en excuser - à Martine Aubry, et Arnaud Montebourg, qui vient de sommer DSK de présenter ses excuses, pas de doute, le retour va être difficile et ce matin le Figaro conclut: «en lieu et place de la conquête annoncée, DSK a plongé le PS dans un profond malaise qui dure depuis bientôt quatre mois. On a longtemps dit aux militants socialistes que DSK était digne d’admiration. Ils veulent désormais entendre de la bouche de leurs candidats à la primaire qu’il n’en était rien».
Rentrée, des classes, également: depuis quelques jours on parle beaucoup des livres scolaires qui vont désormais évoquer la «dimension culturelle de l’identité sexuelle».
80 députés viennent de demander que ce propos soit retiré des manuels, le ministre de l’éducation refuse, les parents sont très partagés là-dessus, bref, c’est LE débat de la rentrée, sur lequel revient le Parisien , qui nous apprend aussi qu’une circulaire de l’Education nationale paraît ce matin et recommande aux enseignants de consacrer du temps à la transmission de la morale.
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