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Cinq sur cinq pour les Bleus en préambule de l'Euro

À moins de dix jours de l'ouverture de l'Euro-2011 en Lituanie, l'équipe de France de basket-ball s'est illustrée en remportant son cinquième match en cinq rencontres de préparation. Dimanche soir, les Bleus ont disposé de la Serbie 80 à 77.

AFP - La France a pris date pour l'Eurobasket qui commence dans dix jours en Lituanie en remportant le tournoi de Londres avec un cinquième succès en cinq matches dimanche soir sur la Serbie (80-77).

Au moment de quitter lundi la capitale britannique, qu'ils espèrent retrouver l'année prochaine pour les JO, les Bleus pourront se retourner sur une semaine faste qui aurait été quasi parfaite si elle n'avait pas été émaillée par les forfaits pour l'Euro de Ronny Turiaf et d'Antoine Diot.

Sur un site olympique encore en friche, ils sont montés en puissance au fil de leurs victoires sur la Grande-Bretagne, l'Australie, la Chine et la Croatie avant de s'offrir un vice-champion d'Europe longtemps pas vraiment concerné.

Les résultats dans leur ensemble sont à relativiser. La plupart des équipes ne se sont pas livrées à fond et dimanche on n'a pas joué cartes sur table puisque la Serbie, loin de son meilleur niveau, et la France se retrouveront en clôture du premier tour de l'Euro le 5 septembre.

La partie de dimanche a même été une caricature à ce niveau. Les Bleus ont d'abord creusé un écart énorme et menaient encore de 19 points avant le dernier quart-temps (68-49) avant d'encaisser un incroyable 23-2 qui a permis aux Serbes, réveillés d'un coup, de passer devant (71-72)!

Le retour des tauliers sur le terrain a permis d'éteindre l'incendie lors d'un faux match dont les enseignements seront à manier avec prudence. Cela n'empêche pas que le visage affiché par les Bleus cette semaine a permis de mesurer tout le chemin parcouru depuis leur lourde défaite (77-53) en Espagne le 9 août et les place clairement parmi les principaux favoris de l'Euro.

La pression qu'ils impriment en défense est parfois effrayante et l'arrivée de Joakim Noah n'a fait que renforcer la tendance. La présence du pivot des Chicago Bulls permet également aux Bleus de dominer désormais le rebond.

En attaque, les progrès ont été manifestes par rapport à la bouillie offensive présentée en Espagne. La circulation de balle est aujourd'hui plus fluide et les joueurs se trouvent mieux.

Ils sont emmenés par un Tony Parker qu'on a rarement vu aussi saignant. Le meneur des Spurs, meilleur marqueur du tournoi (22 points en 27 minutes de moyenne), veut aller aux Jeux et le fait clairement savoir.

Alors qu'Andrew Albicy soulage Parker avec brio en défense, Nicolas Batum est devenu son principal lieutenant sur le plan offensif et a été de loin le joueur le plus spectaculaire du tournoi avec des dunks de kangourou.

Le principal point noir a été, comme souvent ces dernières années, l'adresse de loin. Sur les quatre premiers matches, la France a ainsi rendu une copie à trois points indigne à ce niveau (9 sur 39).

Mais même là ça a été beaucoup mieux face à une Serbie permissive (5 sur 8), une amélioration à confirmer lors des deux derniers tests vendredi face à la Bosnie à Gravelines et le lendemain contre la Belgique à Liévin.

Tags: Bleus, Basket-ball,