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Presse internationale, Lundi 11 juillet. A voir dans la presse internationale ce matin, les répercussions du scandale des écoutes téléphoniques de News of The World, qui a publié hier son dernier numéro. Des conséquences considérables pour News Corp, passible de poursuites outre-Atlantique.

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On commence cette revue de presse internationale avec le scandale des écoutes téléphoniques de News of the World, qui a publié hier son dernier numéro.
Une mesure radicale qui n’empêche pas le scandale de se prolonger, le premier ministre David Cameron a promis une enquête sur les pratiques du journal et de l’ensemble de la presse tabloïd britannique.
Et du coup ce matin on a cette question, posée par The Guardian : qui a su quoi et à quel moment?
Avec la mise en cause, notamment, de Les Hinton, l’ancien directeur exécutif de News International.  Les Hinton qui est aujourd’hui à la tête du groupe Dow Jones, responsable de la publication des journaux américains de News Corp, dont le Wall Street Journal et le New York Post.
Il s’agit désormais d’une mise en cause au plus haut niveau de News Corp.
Au plus haut niveau, et non plus seulement outre-Manche, mais aussi outre-Atlantique: c’est  ce que nous explique The Telegraph , cette fois.
Pourquoi ? Parce que News Corp est côté à Wall Street, et qu’à ce titre, le groupe tombe sous le coup de la loi américaine.
News of the World a reconnu avoir payé des policiers britanniques pour accéder à un certain nombre d’informations: ce sont donc là des faits de corruption, passibles de poursuites aux Etats-Unis.
Bref, aussi étrange que ça paraisse, News Corp risque de retrouver plus rapidement condamné outre-Atlantique qu’au Royaume-Uni, et l’amende pourrait atteindre 100 millions de dollars.
Et on reste aux Etats-Unis justement, où The New York Times analyse ce matin ce que ce scandale de News of the World va changer pour la presse britannique.
The New York Times qui s’intéresse à l’influence politique des journaux de Rupert Murdoch - The News of the World, qui n’est plus, mais aussi The Sun, The Times of London et The Sunday Times - sur la vie politique britannique.
Le magnat est accusé de faire et défaire les gouvernements et il aurait été l’un des premiers à être reçus par David Cameron après son élection.
Le journal parle de ce qui est entrain de se passer comme d’un «printemps britannique», en référence au printemps arabe: «Enfin, écrit le journal, le système méthodique de punition et de récompense de News Corp à l’égard des politiques britanniques s’est écroulé…peut-être oseront-ils désormais parler librement…la démocratie vient d’éclater en Grande-Bretagne».
Pour terminer sur ce sujet, je vous propose de jeter un coup d’œil à ce que nous dit The Guardian sur le dernier numéro de News of the World paru hier.
C’est pas très sympathique pour les 200 confrères qui vont se retrouver au chômage: «Un numéro tellement à l’eau de rose qu’on pouvait presque en sentir les pétales».
Et puis on passe en Amérique du Sud, avec l’assassinat au Guatemala du chanteur argentin Facundo Cabral. C’est à lire, notamment, dans El Clarin .
Pour terminer sur une note moins triste, quoique…Je vous propose cette tribune de la féministe Erica Jong, qui se demande dans The New York Times si «le sexe est désormais passé de mode».
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