On commence cette revue de presse internationale avec The Wall Street Journal , qui revient ce matin sur l’abandon probable des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn à New York.

Un abandon des poursuites qui tiendrait à la série de mensonges dont Nafissatou Diallo se serait rendue coupable, et qui décrédibilisent du coup totalement son témoignage.

Tout ce qu’elle a raconté est trop fragile écrit The Wall street Journal pour que le bureau du procureur de New York  se risque plus avant dans la procédure contre DSK.

Mais il aurait tort, d’après le Los Angeles Times , qui s’indigne de ce qu’une fois de plus, c’est la victime qui finit par se retrouver au banc des accusés dans une affaire de viol.

Le LA Times qui écrit en substance : «le fait que Nafissatou Diallo ait menti lors de sa demande d’asile aux Etats-Unis ne signifie pas pour autant l’innocence de DSK dans cette affaire».

Le journal qui cite un conseiller dont le travail consiste à aider les victimes d’agressions sexuelles: «A moins d’être la Vierge Marie, porter plainte pour viol est toujours un énorme risque à prendre».

Et puis on passe en Grande-Bretagne, où le scandale des écoutes téléphoniques de l’hebdo News of the World continue de faire beaucoup de bruit.

Ce matin c’est à la Une de The Independent , avec une photo de Rebekah Brooks et de son patron Rupert Murdoch.

La rédactrice en chef de l’hebdo à l'époque, qui a pris du galon depuis au sein du groupe Murdoch, est accusée d’avoir entravé le travail de la justice dans l’enquête sur la disparition de la jeune Milly Dowler, et ce matin The Independent révèle qu’elle était en contact direct avec le détective privé chargé par son magazine de retrouver la trace de la jeune fille.

Sa responsabilité serait donc formellement établie dans cette affaire.

Mais Rebakah Brooks n’est pas la seule à se retrouver dans la ligne de mire, la responsabilité de son patron - le patron de News Corp - Rupert Murdoch est également évoquée dans la presse ce matin, notamment du côté du Financial Times.

Et puis outre-Atlantique, il est question d’une autre affaire, l’affaire Casey Anthony, cette jeune femme de 25 ans accusée d’avoir tué sa fillette de 2 ans, et qui vient d’être acquittée par la justice.

C’est une affaire d’infanticide qui déchaîne les passions et qui, bien plus que l’affaire DSK, mobilise les médias aux Etats-Unis.

Pour résumer, Casey Anthony était accusée d’avoir tué sa fillette pour pouvoir profiter de son temps à sa guise, et notamment aller s’amuser en discothèque. Elle vient d’être innocentée - mais trop tard: le mal est fait écrit ce matin The Washington Post , qui revient sur la coexistence de ces deux tribunaux si différents et si souvent en concurrence: les tribunaux de la justice et ceux de l’opinion publique.

Pour terminer sur une note un peu plus réjouissante quoique, je vous propose de jeter un coup d’œil ce matin au Guardian , qui nous raconte pourquoi la teneur en alcool de certains vins serait en augmentation et comment beaucoup de viticulteurs n’en font pas état sur les étiquettes, pour ne pas rebuter le client…c’est pas très fair play ça !

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