On a beaucoup de politique française ce matin au menu de la revue de presse française ce matin.

Le Parisien revient sur l’annonce de la nouvelle candidature de Ségolène Royal à la primaire socialiste : la candidate a fait part de son «désir de revenir», cinq ans après sa candidature «Désir d’avenir».

C’était hier dans sa région du Poitou-Charentes; pour le moment, la candidate est très loin derrière ses camarades socialistes dans les sondages, mais elle a cent jours désormais pour rattraper son retard, et elle commence par un mea culpa: «j’ai compris mes erreurs» a-t-elle déclaré hier. «Je n’ai pas toujours su me faire comprendre en donnant parfois l’impression, faute de temps, d’improviser » admet-elle.

Ségolène Royal qui va devoir compter désormais sur la concurrence de Martine Aubry, qui fait la Une de 20 minutes ce matin et qui doit déclarer officiellement sa candidature demain, à Lille.

Bref, la campagne côté socialiste est entrain de s’accélérer, et ce matin le journal la Croix qui revient sur l’organisation de cette consultation, inédite en France.

La Croix qui nous explique comment cette primaire va se dérouler.

Et puis on reste dans la politique française, avec le Figaro , qui nous explique que la droite a déjà sorti l’artillerie lourde, et concentre ses attaques sur François Hollande, le favori des sondages à gauche, qui s’est targué d’incarner le candidat «normal» : et c’est là-dessus que François Fillon notamment, s’est montré le plus critique:

 «ceux qui se font forts d’instaurer une “présidence normale” ne savent pas de quoi ils parlent» . Être chef de l’État, c’est gérer la crise, avoir «quelques jours pour stopper la spirale de tout un système économique et financier qui part en vrille», prendre des décisions comme «passer de l’ultimatum au déclenchement des opérations militaires en Libye».…bref: «Quand vous êtes au centre de tout cela, eh bien, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas être l’homme du quotidien».

Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy peaufine son image de nouveau présidentiable, selon Libération : «Sarkozy rêve d’être (enfin) président»: «puits de culture, plus rare à la télé, zen avec son gouvernement»: le chef de l’Etat ne ménagerait pas ses efforts pour lisser son image en vue de 2012.

Et on termine avec le retour à haut risque de Laure Manaudou dans les bassins, à lire dans le Parisien ce matin. Un retour accueilli avec scepticisme par pas mal de ses pairs…pourquoi ?

Alors il y a ceux qui lui reprochent de revenir surtout pour glaner des sponsors, mais on comprend surtout que pour beaucoup, ce sont plutôt ses deux ans de congé maternité qui posent problème.

Du coup, je vous propose l’histoire de ces collégiens pour qui ça risque compliqué de devenir des graines de champions de natation: ça se passe en Gironde, et c’est dans le Figaro .

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