Cette semaine dans Tech24, nous nous intéressons à la fausse blogueuse syrienne qui critiquait le régime répressif de Damas. Depuis cette affaire, l’anonymat sur Internet est remis en cause : faut-il croire tout ce qui se dit en ligne ?
Si les aventures de la fausse blogueuse américano-syrienne Amina Arraf ont permis d'attirer l’attention du monde entier sur la violence de la répression en Syrie, la révélation sur la supercherie a agi comme un retour de bâton. Depuis qu'on a découvert que derrière l'auteure de "A Gay Girl in Damascus" ("Une lesbienne à Damas") se cachait en réalité un étudiant américain installé en Écosse, les blogueurs syriens redoutent d’être moins pris au sérieux. Et d'être davantage soumis au contrôle du régime de Damas.
Cependant, les blogs syriens ne doivent pas être ignorés du jour au lendemain : ils constituent dans la très grande majorité des cas une information de première main, essentielle pour ne pas dépendre uniquement de l’information officielle.
De plus en plus de surveillance
En France, comme dans le reste du monde, l’anonymat sur Internet est de plus en plus menacé. Ainsi, le décret du 25 février 2011 oblige les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à conserver durant un an les adresses IP des internautes, les dates et durées de connexion ainsi que les mots de passe des messageries des utilisateurs. Si la cause avancée est consensuelle (il s’agit de lutter contre la pédopornographie, ou encore le piratage), cette mesure inquiète un nombre croissant d’internautes.
Les internautes tiennent à l’anonymat
Pour se prémunir, un grand nombre d’utilisateurs du Web recourent aux VPN ou aux logiciels Tor, qui permettent de brouiller les pistes du surf.
D’ailleurs, les tutoriels se multiplient sur Internet : c’est le cas pour les VPN.
comme pour le logiciel Tor
Cette protection de la vie privée permet par ailleurs de limiter le ciblage publicitaire.
Notre test de la semaine : Acer Iconia Tab W500
Mais qu’est-ce que l’Iconia Tab W500 ? Une tablette ou un ordinateur ? Les deux ! Le fabricant taïwanais a voulu séduire ceux qui voulaient le plaisir d’une tablette avec le confort d’un ordinateur.
Acer offre avec ce produit un bon processeur, utile pour les jeux vidéo, ainsi que le format 16/9e, pratique pour regarder des films.
Pourtant, à l’usage, l’appareil gagnerait à être plus facile à manier. La tablette pèse en effet 990 grammes, alors que l’iPad 2 pèse un peu plus de 600 grammes, ce qui rend l’Iconia Tab W500 difficile à garder sur ses genoux.
Or si on ajoute le prix du clavier (100 euros) à celui de la tablette (499 euros), on arrive à un prix comparable à celui de l’iPad qui offre accès à un très grand nombre d’applications.
Pour réussir sur les tablettes, Microsoft doit donc augmenter en urgence le nombre des applications disponibles, une étude récente montrant que l’on passe désormais davantage de temps devant des applications que sur Internet depuis son PC.
Notre vidéo de fin
Et puis, nous nous intéressons à une campagne de l’armée britannique qui recommande la discrétion de ses troupes tout comme… de leurs familles. La preuve en images.