Presse internationale, Jeudi 16 juin. A voir dans la presse internationale ce matin, la menace de faillite qui plane sur la Grèce, et inquiète ses voisins Européens, Allemagne en tête, tandis que les Espagnols manifestent eux aussi contre les plans d’austérité annoncés.
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On commence cette revue de presse internationale avec la situation en Grèce: au bord de la faillite, le pays est aussi en pleine instabilité politique, et évidemment le sujet est largement évoqué ce matin par la presse européen.
Par la presse grecque tout d’abord, et notamment par le journal de droite Kathimerini , qui sans surprise étrille littéralement les socialistes du PASOK, en charge en ce moment des affaires.
Le journal parle d’une «farce politique», une farce dans laquelle plus personne ne contrôle rien.
Des attaques violentes, on l’entend, et ce n’est pas tout: il y a aussi la compassion déclinante, c’est le moins qu’on puisse dire, des voisins européens.
Je vous propose de voir ce qu’en dit ce matin Die Welt , c’est sans détour: «C’est un signal dévastateur que sont entrain d’envoyer les Grecs» ; mais ça ne surprend pas Die Welt, qui les accuse d’avoir toujours vécu à crédit, d’avoir dépensé sans compter.
Quant à remettre la main à la poche pour les aider, le journal prévient: le gouvernement allemand doit se garder d’une telle initiative, faute de quoi il en paiera le prix électoral; on l’aura compris, dans les colonnes du journal Die Welt du moins, la solidarité européenne a fait long feu.
Ailleurs en Europe, la colère face aux plans d’austérité ne se dément pas, notamment en Espagne, où des manifestants ont bloqué l’entrée du parlement catalan pour empêcher les députés de voter le budget.
Et ce matin le quotidien de gauche El Pais s’inquiète du «cercle violent», de la tournure violente que sont entrain de prendre ces protestations.
Le mouvement des Indignés prend de son côté ses distances avec ces violences: à voir avec la tribune d’Olga Mikhalkova, l’une des porte-parole des Indignés dans le journal El Mundo ; elle réaffirme la nature pacifique, non violente des Indignés. «La violence, écrit-elle, est contre-productive, et nous fait perdre notre légitimité».
On passe au Pakistan, avec ces révélations du New York Times , selon lequelle général Ashfaq Kayani, les chef des armées, serait en très mauvaise posture.
D’après le journal, ces difficultés pourraient avoir des conséquences désastreuses sur la coopération entre Pakistanais et Américains dans la lutte contre le terrorisme, et, au-delà, représenterait un vrai danger pour la stabilité du pays.
L’armée pakistanaise qui a annoncé hier avoir arrêté 5 informateurs de la CIA, dont un commandant de l’armée, accusés d’avoir aidé les Américains dans l’opération Ben Laden.
Pour finir, je vous propose une petite rubrique «faites ce que je dis, pas ce que je fais» : un article qu’on a trouvé dans The Guardian sur ces gourous indiens qui passent beaucoup de temps à expliquer à leur fidèles les méfaits de la corruption ou de la télévision, mais qui aiment beaucoup voyager en jet privé, et ne seraient pas tout à fait opposés aux bienfaits des choses matérielles - c’est un euphémisme. C’est assez savoureux: «the people’s guru », «les gourous du peuple»…millionnaires.
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