logo

Après Hiroshima, Prague retire sa candidature pour l'organisation des JO d'été 2020

Au lendemain du retrait de la candidature d’Hiroshima pour l’organisation des Jeux olympiques de 2020, Prague a également retiré son nom de la liste des prétendants. Seuls les dossiers de Rome et de Madrid restent officiellement en lice.

Après Hiroshima lundi, c’est au tour de la capitale tchèque Prague de se retirer de la course aux Jeux olympiques de 2020 - dont le vainqueur sera dévoilé le 7 septembre 2013. Les raisons invoquées sont un manque de moyens ainsi que les mesures d'austérité instaurées depuis la crise économiques de 2008.

"La commission du conseil municipal de Prague a décidé d'arrêter les activités de la société "Prague olympique" à la date du 31 juillet 2011", indique un communiqué de la ville. La société avait été fondée par la municipalité de Prague et le "Comité olympique tchèque mars 2007" pour œuvrer à ce que la ville soit l'hôte des JO d'été 2016 ou 2020.

Manque de financement

Après que le Comité international olympique eut attribué l'organisation des Jeux 2016 à Rio de Janeiro, "Prague Olympique" visait l'édition de 2020, mais la conjoncture économique a eu raison de cette candidature.

Même son de cloche pour Hiroshima. Alors que le Japon traverse une crise profonde depuis les catastrophes (naturelle et nucléaire) survenues en mars dernier, Kazumi Matsui, le maire de la ville, a dû jeter l’éponge. "Hiroshima continuera de rembourser les dettes contractées en 1994, pour l’organisation des Jeux asiatiques, et de surmonter les difficultés financières auxquelles nous faisons face," a-t-il annoncé, le lundi 13 juin, au président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda.

Madrid, Rome et les autres

Dès lors, il ne reste que deux candidatures officielles - Madrid et Rome - et une brochette de candidatures potentielles : Delhi, Durban, Doha, Dubaï… et une ville française "au cas où Annecy ne décrocherait pas les Jeux d’hiver 2016", annonçait en février la ministre des Sports Chantal Jouanno. Laquelle n'a toutefois pas précisé si Paris retenterait l’expérience, après avoir manqué deux fois le coche - pour 2008 et 2012.