Presse internationale, Mercredi 4 mai. A voir dans la presse internationale, les circonstances de la mort de Ben Laden, sans cesse réécrites depuis 48 heures. Et aussi: le rôle obscur du Pakistan dans cette affaire, et dans la cavale du chef d'Al Qaïda.
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La mort de Ben Laden, une histoire glissante, fuyante, insaisissable presque: "a slippery story", comme la qualifie ce matin le site du mensuel américain the Atlantic.
En 48 heures, tout a été dit ou presque, tout et son contraire: Ben Laden
aurait trouvé refuge dans une forteresse à un million de dollars, devenue au fil des heures une modeste maison sans air conditionné; il se serait servi d’une femme comme bouclier - avant que cette information ne soit infirmée - on l’a dit mourant les armes à la main, puis tué sans avoir pu se défendre.
Et effectivement, le travail des reporters sur place aidant, certains détails semblent ne pas coller tout à fait : c’est à voir dans le Guardian notamment, qui revient sur l’endroit où a été retrouvé Ben Laden.
Ce qu’on comprend finalement ce matin c’est qu’entre stratégies de communication, vraies difficultés de recoupement des infos, secrets et rapidité des moyens de communication, la plus grande vigilance s’impose.
A voir aussi sur ce thème, cette "anatomie d’une fausse citation", sur un message repris en boucle sur twitter.
Ce message disait : "Je pleurerai la mort de milliers de vies précieuses, mais je ne me réjouirai pas d’une seule d’entre elles, fût-ce celle d’un ennemi".
Elle est signée Jessica Dovey, une institutrice américaine qui travaille au Japon.
Figurez-vous que cette phrase, sa propre phrase a fait le tour de twitter, a été reprise des milliers de fois sur internet comme étant une citation du pasteur américain Martin Luther King.
A voir, aussi, sur le site d’information politico: "Le Congrès se retourne contre le Pakistan".
Le rôle qu’a pu jouer le pays dans la protection du chef d’Al Qaida déclenche même la "fureur" des membres du Congrès explique Politico, et certains commenceraient à envisager une réduction de l’aide financière, gigantesque, des Etats-Unis au Pakistan.
Une critique de la complaisance voire de la complicité des autorités à l’égard des terroristes qui existe aussi du côté pakistanais : je vous propose de voir ça avec le site pakistanais dawn.com.
Pour finir, on revient ce matin sur l'accord de réconciliation interpalestinien. Une cérémonie officielle doit se tenir aujourd’hui en présence des leaders des deux camps…
C’est à voir dans Haaretz, qui revient sur les propos tenus par le président Sarkozy dans l’interview qu’il vient d’accorder à l’Express ; dans cet entretien il explique : "si le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l’Etat palestinien".
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