Club de Ligue 2, Vannes s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue en battant les favoris niçois aux tirs au but. Un exploit d'autant plus remarquable qu'il s'agit de la première participation des Bretons à cette compétition.
AFP - Coup d’essai, coup de maître: pour sa toute première participation en Coupe de la Ligue, Vannes, promu en L2, a décroché la timbale en éliminant mercredi aux tirs au but (4 à 3) des Niçois trop longtemps hors sujet dans cette demi-finale.
Evoluant en National la saison dernière encore, l’équipe vannetaise de Stéphane Le Mignan a décroché avec maîtrise et lucidité son billet pour la finale du 25 avril, au Stade de France face au vainqueur de la rencontre PSG-Bordeaux.
Bien organisé défensivement et capable de sortir le ballon proprement, Vannes n’a eu aucune peine à contenir des Niçois qui, hormis deux éclats au tout début et à la fin de la première période et un coup franc de Hellebuyck sur la barre (38e), n’ont jamais été à la hauteur du rendez-vous, dans l’envie comme dans l’engagement.
Décevant et battu à Monaco en 16e de finale de la Coupe de France (1-0), en progrès dans le jeu mais tout aussi inoffensif à Valenciennes (défaite 1-0), samedi en championnat, l’OGCN s’est longtemps embourbé sur sa pelouse balayée par de fortes averses.
Il a fallu un exploit de Ben Saada, entré en jeu peu avant, pour la réveiller et la ramener de très loin à deux minutes du terme du temps réglementaire (1-1, 88).
Au départ et à la conclusion de l’unique action consistante azuréenne en deuxième mi-temps, l’international tunisien a offert une nouvelle chance aux siens, presque inespérée au vu du match, de raccrocher le bon wagon de Paris, via les prolongations.
Les Morbihannais semblaient pourtant avoir leur réservation en poche depuis l’ouverture du score sur une déviation dans l’axe de Lebouc, mise sur la droite à Khiter.
Recruté récemment à Valenciennes, le milieu vannetais a concrétisé du droit la domination des siens (0-1, 61). Mais comme cela avait été le cas face à Amiens (L2) au 2e tour (3-2 a.p.), Valenciennes (L1) en 16e (3-3, 5 tab à 4), puis Metz (L2) en quart (1-1, 4 tab à 3), Vannes a dû batailler trente minutes supplémentaires. Puis s’en remettre à son ange gardien, Christophe Revel, dans la séance des tirs au but conclue 4 à 3.
Après Gueugnon en 2000, Vannes est le second représentant de la L2 à se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue.