Après le match nul (1-1), samedi, entre le Real Madrid et le Barça, les deux clubs se retrouvent pour la deuxième de leurs quatre confrontations en deux semaines à l'occasion la finale de la Coupe du Roi, mercredi à Valence.
AFP - Barcelone et le Real Madrid vont s'affronter pour la troisième fois cette saison, mercredi à Valence (est), avec en plus de la rivalité historique, un premier titre majeur directement en jeu : la Coupe du Roi.
Mais il y a plus qu'un trophée à gagner. Celui qui s'imposera mercredi prendra un ascendant psychologique non négligeable en vue des demi-finales de la Ligue des champions, l'affrontement suprême entre les deux plus grands rivaux d'Espagne: le 27 avril à Madrid, le 3 mai en Catalogne.
Le Real, qui a réussi à revenir dans le match samedi en Liga (1-1) à 10 contre 11, s'est rassuré après la "manita" de la phase aller au Camp Nou (5-0). Mais le doute persiste: le Barça est resté maître du jeu au stade Santiago-Bernabeu et a pris une option quasi définitive sur la Liga.
Pour Alfredo Di Stefano, légende et président d'honneur du club, le Real, même s'il a évité une sixième défaite consécutive face au Barça, est sorti perdant du duel.
"Le Barça est le lion et Madrid la souris. Le Real Madrid a été acculé par un rival qui l'a dominé en milieu de terrain tout au long de la partie. Barcelone a pratiqué un football virevoltant et a baladé le Real", assénait Di Stefano dans les colonnes du journal Marca.
Au niveau de la possession du ballon, le point fort du Barça, cela ne fait aucun doute: le Real a une nouvelle fois été dépassé.
Mais en nombre d'occasions, il a plutôt fait jeu égal. Ce qui donne espoir au public madrilène.
"Sur la bonne voie"
Et même si la Coupe du Roi est un trophée moins prestigieux que la Liga, promise pour une troisième saison consécutive au Barça de Guardiola, ou que la Ligue des champions, le Real, orphelin de titre depuis 2008, ne fait pas la fine bouche.
D'autant qu'il a gagné sa dernière Coupe du Roi en 1993, trois ans après avoir perdu sa dernière finale face au Barça dans cette épreuve (2-0).
"C'est un trophée très important, le Real Madrid ne peut pas se permettre le luxe de ne pas le gagner 17 ans d'affilée", pour "nous c'est vital", a déclaré le gardien et capitaine du Real, Iker Casillas.
Pour le Portugais d'origine brésilienne Deco, ancien joueur "blaugrana", le Barça est bien parti pour réaliser, comme en 2009, le triplé Liga, Ligue des champions et Coupe du Roi: "Vue la manière dont joue actuellement le Barça, l'équipe est sur la bonne voie pour obtenir un nouveau triplé".
Tactiquement, le Barça ne devrait rien changer à sa formule habituelle: un 4-3-3 dédié au contrôle du jeu et aux vagues offensives incessantes.
"Jouer, jouer jusqu'à n'en plus pouvoir est la seule manière" d'affronter le Real, a assuré Guardiola mardi.
Côté Real, José Mourinho pourrait décider de rééditer son plan anti-Messi, avec Pepe en milieu défensif devant la charnière centrale; un plan qui avait parfaitement fonctionné samedi jusqu'à l'exclusion de Raul Albiol.
Sacrifié du nouveau système, le meneur de jeu Mesut Özil, entré en jeu en seconde période et excellent, devrait retrouver une place de titulaire. Le sacrifié cette fois pourrait s'appeler Angel Di Maria ou Karim Benzema.