Samedi soir, le Losc a concédé le match nul (1-1) à domicile face à Bordeaux, lors de la 31e journée de Ligue 1. Victorieux de Monaco (3-2), Nice peut sérieusement envisager de garde sa place parmi l'élite. Contrairement au RC Lens...
AFP - Après sa défaite à Monaco (1-0), Lille, très décevant en terme de jeu, a encore patiné et concédé le match nul à domicile (1-1) face à un Bordeaux qui aurait même mérité mieux, lors de la 31e journée de L1 samedi au Stadium à Villeneuve-d'Ascq.
Ce nul est le onzième de la saison et le cinquième sur sa pelouse des Lillois qui offrent à Marseille, opposé dimanche à Montpellier, l'occasion de recoller à un point. La route pour le titre, qui n'est d'ailleurs officiellement toujours pas un objectif, risque de se compliquer pour les hommes de Rudi Garcia.
Mais pour l'heure, c'est mardi à Nice, en demi-finale d'une Coupe de France, la première depuis 1985, que la formation du Nord jouera un autre pan de son avenir.
Pour les Girondins, ce cinquième partage des points de suite peut aussi laisser quelques regrets. La prestation des hommes de Tigana ne peut en tous cas en rien être comparée à celle offerte il y a une semaine face à la lanterne rouge Arles-Avignon (0-0).
Dans une rencontre qui s'obscurcissait de plus en plus, les Lillois ont cru que lumière était venue de Moussa Sow. Sur un contre, Cabaye a lancé le meilleur buteur de la L1 qui a gagné son duel face à Carasso (58) et signé du pied droit son 21e but de la saison.
Orphelin de Gervinho
Mais Bordeaux a égalisé sur un corner de Plasil et une reprise de la tête de Savic (76). C'était mérité pour les Bordelais et cela a confirmé une des problématiques de l'équipe lilloise qui a toujours encaissé au moins un but lors de ses huit derniers matches de Championnat.
Cette réussite n'enlève cependant pas l'impression générale d'un LOSC, meilleure attaque de L1, orphelin de Gervinho, suspendu. Sans idée. Sans ressource et souvent imprécis, il n'a pas mis souvent en difficulté des Girondins à la défense pourtant décimée avec les absences de Sané, Ciani ou encore Trémoulinas.
Pendant la première période, les Dogues ont jappé mais jamais mordus dans la rencontre maîtrisée par des Girondins particulièrement disciplinés dans le 4-2-3-1. Ils n'ont que très peu développé d'actions construites. Et pas une tentative n'a attrapé le cadre des buts d'un Carasso bien tranquille.
La meilleure équipe de L1 à domicile aurait même pu se retrouver très vite dans de bien plus sales draps. Mais Landreau a été d'un niveau international en détournant des poings une volée de 25 mètres de Marange (10e), en bloquant une tête à bout portant de Modeste (12) ou en bloquant un coup-franc de 30 m de Wendel (16).
Ce manque de liant des hommes de Garcia a été tout aussi patent en seconde période. Bordeaux n'a pas su en profiter, notamment avec Jussiê qui a frappé au dessus après une belle action de Chalmé qui était entré dans la surface nordiste comme dans du beurre avant d'adresser un centre (51).
Nice sourit, Monaco grimace
Victorieux de Monaco (3-2), Nice bonifie au classement sa bonne série actuelle, à l'inverse de l'ASM qui n'a pas confirmé son succès contre Lille et retombe aux portes de la zone rouge, samedi après la 31e journée de L1.
Efficaces comme jamais cette saison avec trois buts de Mounier (22), Civelli (46) et Mouloungui (59), les Niçois se propulsent en effet en 12e position avec 39 points et peuvent désormais se concentrer sur la réception de Lille, mardi en demi-finale de Coupe de France.
Vainqueurs de ce même adversaire il y a une semaine, les hommes de Banide espéraient sûrement que ce succès d'estime les aspirerait vers les hauteurs du classement, il n'en a pourtant rien été dans un stade où ils n'avaient plus perdu depuis cinq ans.
Patatras, l'ASM s'est en effet pris les pieds dans le tapis avec le même dispositif ultra-défensif que la semaine passée. Il glisse donc à la 17e place et reste bloqué à 35 points, c'est-à-dire autant que le 1er relégable.
Pourtant, l'égalisation de Gosso sur une frappe lourde (29) et le 3e but consécutif de Park sur un penalty qu'il avait lui-même provoqué (76) ont eu l'occasion de faire douter des Niçois, invaincus depuis le 20 février.
Mais même en faisant monter la température du derby et en proposant une belle activité, les Monégasques n'ont pu éviter le pire malgré l'abattage d'un Ruffier encore au four et au moulin, notamment face à Mouloungui, l'attaquant international gabonais de l'OGCN qui a attendu le printemps pour se montrer en pleine forme.
Ce n'est pas la venue de Rennes, aux portes du podium, qui doit les rassurer même si les Bretons sont en chute libre eux aussi.