![Le groupe Bouygues choisi pour constuire le "Pentagone français" Le groupe Bouygues choisi pour constuire le "Pentagone français"](/data/posts/2022/07/16/1657950900_Le-groupe-Bouygues-choisi-pour-constuire-le-Pentagone-francais.jpg)
Le groupe de BTP français a été choisi jeudi soir par l'État après un appel d'offres l'opposant à Vinci et Eiffage. Le bâtiment devrait sortir de terre en 2014 dans le XVe arrondissement de Paris.
AFP - L'Etat français a choisi un groupement conduit par Bouygues pour construire le futur "Pentagone à la française" sur le site de Balard, au sud-ouest de Paris, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.
Ce projet était en concurrence avec des propositions de Vinci et Eiffage.
Le groupement conduit par Bouygues inclut notamment Thalès pour l'informatique, Sodexo pour les services, Dalkia pour l'énergie, ainsi que FIDEPPP - réunissant les Caisses d'épargne et Natixis - et SEIEF comme investisseurs financiers.
Pour expliquer son choix, le ministère dirigé par Alain Juppé précise que "le projet retenu réunit les avantages de l'offre financière la plus basse, d'une bonne adéquation fonctionnelle et technique, et la meilleure qualité architecturale".
La signature du contrat est prévue pour fin avril 2010, en vue d'une livraison du site en septembre 2014.
"Le chantier, qui mobilisera jusqu'à 2.500 ingénieurs, techniciens, agents de maîtrise et ouvriers, débutera en janvier 2012 pour s'achever, pour l'essentiel, en juin 2014", précise le ministère.
L'ensemble des états-majors et une quinzaine de services du ministère, soit près de 10.000 personnes seront regroupés sur ce site conçu par les architectes Nicolas Michelin et Jean-Michel Wilmotte.
Selon le Figaro de vendredi, Bouygues touchera chaque année un loyer compris entre 125 et 130 millions d'euros payé par l'Etat pendant la durée de ce partenariat-public privé, soit 26 ans.
La construction du site de Balard va permettre au ministère de la Défense de vendre ses immeubles parisiens notamment situés dans l'îlot Saint-Germain.
L'argent de ces ventes ne servira toutefois pas à financer projet Balard.
"La session des emprises immobilières ne sert pas à financer le projet Balard, qui a son propre équilibre financier", précisait jeudi matin Laurent Teisseire, le porte-parole du ministère de la Défense, lors de son point de presse hebdomadaire.
"La vente de nos emprises immobilières s'inscrira à court terme dans la catégories de nos entrées exceptionnelles qui entrent dans le budget de la défense pour assurer le bouclage de la Loi de programmation", a-t-il précisé.