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Rousseff préfère le F-18 de Boeing au Rafale français de Dassault

Si l'ex-président Lula montrait un intérêt pour le Rafale de Dassault dans le cadre de l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée brésilienne, son successeur Dilma Rousseff pencherait davantage pour le F-18 de Boeing.

REUTERS - La présidente du Brésil Dilma Rousseff juge que le F-18 de Boeing est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

La question a été soulevée lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor, ont dit les sources à Reuters.

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"rien n'est joué"
Rousseff préfère le F-18 de Boeing au Rafale français de Dassault

L'avionneur américain est en compétition avec le Rafale du français Dassault et le Gripen du suédois Saab .

Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Dilma Rousseff , a quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, lui laissant la responsabilité du choix définitif. Il avait à plusieurs reprise fait part de sa préférence pour le Rafale en dépit des réticences de l'armée de l'air brésilienne.

La nouvelle présidente brésilienne a elle décidé de revoir le dossier depuis le début et n'a pas de préférence particulière pour le moment, a dit une source gouvernementale.

Les propos de Dilma Rousseff laissent entendre que sa préférence va à l'américain, même si la présidente brésilienne entend faire pression sur les groupes en lice pour qu'ils améliorent leur offre.

Selon les sources de Reuters, Dilma Rousseff souhaite notamment que le choix de l'avionneur s'accompagne d'un transfert de technologies militaires sensibles vers le Brésil.

Des considérations diplomatiques pourraient aussi entrer en jeu, Dilma Rousseff semblant pencher vers une amélioration des relations avec Washington, qui s'étaient détériorées dans les dernières années de la présidence Lula.

Joint par Reuters, un porte-parole de la présidence a refusé de commenter ces informations.