
Une touriste italienne âgée de 56 ans a été enlevée dans le sud de l'Algérie ce mercredi, selon la gendarmerie algérienne. Une information confirmée vendredi par le ministère italien des Affaires étrangères.
AFP - Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé vendredi, dans un communiqué, l'enlèvement d'une touriste italienne dans le sud de l'Algérie et demandé aux autorités algériennes de "ne pas prendre d'initiatives" qui mettent en danger sa sécurité.
"Il a été demandé aux interlocuteurs algériens compétents de ne pas prendre d'initiatives qui (...) puissent mettre en danger la sécurité de la citoyenne italienne", a indiqué la Farnesina.
Le ministère, "comme dans toutes les affaires d'enlèvement de citoyens italiens, gardera la réserve nécessaire sur cette affaire afin de ne pas interférer avec les activités de recherche", a-t-il été précisé.
Selon le ministère, qui cite la gendarmerie algérienne, "le 2 février à 18H30 au sud de la ville de Djanet, à 90 km de la frontière avec le Niger, une touriste italienne aurait été enlevée alors qu'elle se trouvait en compagnie de trois Algériens faisant une excursion organisée par une agence de voyages".
"Les kidnappeurs présumés auraient relâché les accompagnateurs et se seraient éloignés avec la citoyenne italienne", a-t-il indiqué.
Selon l'agence algérienne APS, les ravisseurs ont autorisé leur otage à avertir à l'aide de leur téléphone cellulaire (Thuraya), le patron de l’agence de voyages qui avait organisé son périple à Djanet. Ce dernier a aussitôt donné l'alerte.
Fin septembre, après l'enlèvement de sept otages dans le nord du Niger, l'Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Mali s'étaient mis d'accord pour créer un centre commun de renseignements à Alger dans la foulée de la création d'un comité d'état-major opérationnel commun à Tamanrasset (sud algérien).
Mais aucune information n'a jamais été publiée sur les activités de ce groupement militaire sahélien.