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Mormeck et l'Ouzbek Ibragimov prêts au combat

Au lieu de l'Américain Hasim Rahman, Jean-Marc Mormeck affrontera l'Ouzbek Timur Ibragimov, 7e boxeur mondial, jeudi soir à la Halle Carpentier de Paris pour son troisième combat chez les poids lourds.

Jean-Marc Mormeck, 38 ans, remet les gants pour la troisième fois chez les lourds, jeudi soir à la Halle Carpentier, à Paris. Il voulait l'Américain Hasim Rahman mais à cause d’un désaccord financier de dernières minutes, ce sera l'Ouzbek Timur Ibragimov. Son objectif reste le même : viser une des ceintures mondiales détenues aujourd'hui par les frères Klitschko et le Britannique David Haye.

Pour y arriver, il lui faut battre Timur Ibragimov, le cousin de Sultan Ibragimov, champion olympique des poids lourds à Sydney et champion du monde IBF de 2007 à 2008. Le "petit" de la famille – 1.92 m pour 101 kg – n’est pas en reste. L’Ouzbek, 7e boxeur mondial, vient de remporter le titre NABA (ceinture nord-américaine) et reste sur neuf victoires de rang. Sa dernière défaite remonte à février 2007. Son point fort : sa mobilité et un direct du gauche dévastateur, similaire à celui des frères Klitschko.

"Il faudra que j'aille le chercher"

Après le désistement de Rahman – l’Américain demandait une augmentation de 40% pour combattre et la prise en charge des frais de ses proches, ce que Mormeck a refusé – "JMM" n’avait que quatre semaines pour changer de stratégie. "Certes, changer d'adversaire perturbe toujours. Rahman est un puncheur, puissant, qui ne bouge pas trop, alors que Timur sera un adversaire très fluide, en mouvement," commente-t-il.

Pour gagner de la vitesse sur ses déplacements, Mormeck a fait appel à Mourad Belkacem, athlète français, qui l’a suivi durant toute sa préparation physique. "Je veux qu’il combatte comme un lourds-léger," indique son coach, qui lui a imposé des longues courses de marche à pied rythmées, un exercice qui demande beaucoup d’énergie pour les boxeurs de plus de 90kg mais qui force le corps à se mouvoir rapidement.

"Il faudra que j'aille le chercher. Il parait que les hommes de l'Est ne reculent jamais. Les hommes des Iles non plus!", plaisante-t-il en attendant le premier son de cloche de jeudi soir.

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